Japon : le Shinkansen a du nez

Comble de l’esbroufe ou génie technologique ? On a beau savoir les Japonais en avance sur leur temps, leurs innovations nous surprendront toujours. Depuis le 5 mars 2011, une déclinaison particulière du Shinkansen, l’équivalent de notre TGV, circule entre Tokyo et Aomori (dans le nord du pays).

D’ici moins d’un an, le Shinkansen Hayabusa effectuera quotidiennement ce trajet à une vitesse de 320 kilomètres par heure, divisant par deux le temps auparavant nécessaire pour rallier les deux villes. Est-ce dû à une nouvelle conception de son aérodynamisme ? A des années-lumière d’une Formule 1, la nouvelle mouture de la Compagnie ferroviaire japonaise ne possède pas d’aileron et pourtant, il embarque un détail qui n’échapperait pas même à l’œil d’un myope : un « nez » proéminent qui pourrait bien, en cas d’accident, agir en rempart protecteur pour le conducteur, dont la cabine se trouve désormais en retrait par rapport à l’avant du train.

Les anciens Shinkansen donnaient déjà le la

Qui se ressemble…

Les anciens Shinkansen donnaient déjà le la. Cette nouvelle génération s’en inspirent fortement et joue la carte d’une apparence futuriste qui rappellerait presque des avions de ligne. Il faut dire qu’avec l’instauration d’une première classe à l’image de celle proposée par les compagnies aériennes, le chemin de fer japonais a de quoi tromper ses utilisateurs jusqu’à l’intérieur des trains ! Les hôtesses préposées à l’accueil des voyageurs sortent d’ailleurs des mêmes écoles que leurs collègues des airs.

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Carnaval : jour J pour la Nouvelle-Orléans

Louis Armstrong s’en retournerait presque dans sa tombe. Les jazzmen n’en trembleront peut-être pas, mais pour une fois, ils inclineront leurs trompettes devant le rythme endiablé d’une fête aux accents plus latinos que jazzy, plus animés que mélancoliques.

Nostalgie... laissez entre le maître !

En ce 8 mars 2011, c’est mardi gras en Louisiane ! Carnaval prend ses quartiers à la Nouvelle-Orléans, pour marquer l’épilogue de plusieurs semaines de fête, débutées en triomphe le 6 janvier, date de l’Épiphanie. Dès 8 heures du matin (heure locale), les rues se prendront de passion pour le traditionnel défilé des Indiens. Les festivités prendront fin à la tombée de la nuit, closant jusqu’à l’année prochaine un cycle hivernal ponctué de deux mois de célébrations et redonnant les seules clés de Carnaval à une exposition permanente située en plein cœur du quartier français. Celle-ci vous permettra à tous de prolonger la ferveur carnavalesque, moyennant un tarif d’entrée fixé à 6$.

La télépathie et la téléportation n’ayant pas encore été intronisées au rang des capacités de l’Homme moderne, le programme des parades ne vous sera utile que pour l’année prochaine. Ce n’est que partie remise !

Carnaval de Rio : l’histoire d’un succès

« Maman, comment ils s’appellent les habitants de Rio ? » La question est sur les lèvres de nos chères têtes blondes depuis qu’ils ont constaté, les yeux émerveillés devant le téléviseur familial, que Carnaval bat son plein sur tout le territoire brésilien.

Mais où diable nos amis les Cariocas sont-ils allés chercher cette tradition venue du Vieux-Continent ? Pour y voir un peu plus clair, rien ne vaut un petit historique de circonstance. En colonisant l’Amérique du Sud, les Portugais ont apporté avec eux (dès 1605) une fête particulière qui célébrait d’abord l’avènement du printemps. D’un caractère déjà plus que festif et proche d’un premier avril, Carnaval a réellement pris racine sous l’Empire, lorsque les nobles et les classes aisées se mirent au diapason de l’Europe. En effet, on oublie souvent que Paris fut la véritable capitale, culturelle et spirituelle, de toute l’Amérique latine il y a encore à peine un siècle. Les intellectuels hispanophones s’y retrouvaient et y tenaient des réunions qui changèrent la face du continent sud-américain. Les chars se mirent alors à défiler sous les confettis, suivis par une foule qui aimait se rendre au bal masqué. Beau chic, beau genre.

Au bal masqué !

Plus on est de fous…

Il aura fallu attendre quelques siècles pour que le petit peuple s’y mette aussi. L’harmonisation des mœurs s’est ensuite engagée d’elle-même, le métissage socioculturel aidant. La samba s’est alors démocratisée dans des écoles accessibles à tous, sans restriction. Les défilés se sont multipliés, jusqu’à imposer le carnaval brésilien comme un incontournable à l’échelle planétaire.

Ce vendredi 4 mars, à la veille des jours gras, le maire de Rio a donné le coup d’envoi de 5 jours de festivités. Les élèves des écoles de samba locales se produiront essentiellement en nocturne, avec des processions au beau milieu de grands boulevards reconvertis en Champs-Élysées colorés, mais aussi des parades à guichets fermés, réservées à quelques milliers de privilégiés. Multiculturel, le concept s’était quelque peu perdu dans la seconde moitié du siècle dernier, avant de revenir comme par magie au début de la présidence du bienfaiteur Lula. Son successeur au pouvoir, Dilma Roussef, peut s’en convaincre : Carnaval a reconquis Rio.

Du pain et des jeux

En invitant tous les Brésiliens à se joindre à la fête, la classe politique propose à ses électeurs de passer de l’autre côté du miroir : le spectateur devient acteur d’une féérie unique et sans cesse renaissante, qui s’est muée sous ses formes les plus improbables. Comme au naturel, tout se crée et rien ne se perd. Les traditions perdurent et les célébrations ne s’officialisent, stricto sensu, que par le repère chronologique qu’elles constituent : le peuple n’a pas attendu pour lâcher les chiens, cela fait des semaines que l’on chante et danse. Pour quoi faire ? Pour oublier : la fracture sociale, le mal-être d’un pays en pleine industrialisation, la crise économique… César n’aurait pas fait mieux pour assagir les foules.

Des défilés hauts en couleurs

Pour autant, il y a ce je-ne-sais-quoi, quelque chose d’immuable, qui transparaît chaque année sous le soleil carioca. Les costumes, multicolores et tous plus originaux les uns que les autres, sont de la partie, quand les plus téméraires n’hésitent pas à faire tomber parfois bien plus que la chemise. Sous une pluie de confettis, des fanfares de cuivres se joignent aux camions sonorisés qui passent de la musique venue des quatre coins du monde. Il n’y a rien à donner si ce n’est de son temps et de sa personne. Tout est gratuit et se savoure au son des cavaquinhos (instrument à cordes portugais), des pandeiros (percussions arabes) et des zeco-zeco (de drôles d’instruments qui produisent le coassement d’une grenouille).

Pour les Brésiliens il s’agira de faire preuve de talent, mais surtout, face à la fatigue, d’une abnégation des grands jours doublée d’une incroyable résistance physique : Rio ne s’endort plus, même d’une oreille, pour tout la durée des festivités.

Du tourisme dans le vignoble bordelais

On croit toujours s’y connaître en vins… jusqu’au jour où un concours de circonstances nous confronte à la réalité : l’œnologie n’est pas une science infuse et les statistiques sont là pour le prouver : 99% des soi-disant amateurs n’y connaissent finalement pas grand-chose. Le constat fait mal, mais il n’est pas trop tard pour y remédier grâce à l’oenotourisme.

Le vignoble bordelais reste une référence chez les amateurs comme chez monsieur tout-le-monde. C’est d’ailleurs la marque de fabrique du parc viticole français dès lors que l’on franchit les frontières de l’Hexagone. Pourtant, comble de l’aberrance, il n’existe aucune route des vins dans la région ! L’Alsace, par exemple, dispose de la sienne depuis plusieurs décennies déjà.

Ah, le vignoble du Médoc... un incontrounable !

Bordovino : l’œnologie facile

Depuis la rentrée 2010, les choses ont changé et même si aucun itinéraire n’a encore été officiellement reconnu, Bordovino.com corrige astucieusement le tir : les touristes qui souhaitent découvrir le monde du vin peuvent désormais prendre part à des excursions entre des domaines célèbres où l’on produit le Médoc ou encore le Saint-Émilion.

Dans son élan d’innovation et de générosité, l’agence Bordovino compte bien rendre l’œnologie accessible à tous. Trop souvent considérée élitiste, la discipline en devient un véritable domaine de connaissances à part entière. A l’image d’une encyclopédie, le visiteur tourne à son gré les pages d’un patrimoine unique en France. Le tout dans un cadre moderne et informel qui facilite la compréhension des mécanismes de la viticulture. En effet, composer avec les vins français n’est pas de toute aise. Rouges, blancs, rosés… ils sont si nombreux qu’il est indispensable de n’en garder que le meilleur pour que tout un chacun puisse être à même de déchiffrer l’alchimie, du bouchon à l’étiquette, de la robe au nez.

Que de Saint-Emilion !

Un programme bien pensé

Chaque semaine, les agendas sont différents : au total, quelques 15 châteaux font l’objet de visites régulières, entre le Médoc (au nord), Saint-Émilion (à l’est) et les Graves (au sud). La saison hivernale est réservée aux visites des caves et des pièces chauffées, tandis que l’été est l’occasion de s’offrir une balade dans les vignes.

Pour une somme modique, vous aurez accès à des caves traditionnelles. Comptez quelques 64 euros par personne pour visiter deux châteaux en une matinée. Pour 15 euros de plus, offrez-vous une séance gastronomie : vous confectionnerez des pâtisseries locales et les accompagnerez du vin de votre choix. Pour bénéficier de la totale (visites sur une journée), il vous faudra débourser 139€. A ce prix, le guide est fourni, tout comme le verre d’accueil, le parapluie en cas d’averse et la dégustation sur terrasse.

« Chaque visite est différente »

Il n’y a pas que le vin qui ait sa saveur dans le bordelais ! Dans les petits domaines, plus intimes, on profite de l’authenticité du patrimoine local. Une image traditionnelle à laquelle les châtelains et viticulteurs accordent une importance toute particulière. A Saint-Émilion, entre autres, le village est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Vous faites donc coup double en optant pour cette excursion, que vous consommerez sans modération.

Pour plus d’informations, contactez le 0 810 225 525 ou rendez-vous sur le site Internet de Bordovino.

Marmara : une saison sans promotions

Avis aux futurs vacanciers, Marmara annonce une saison « sans promotion de dernière minute ». Explications.

Avec les crises sociales en Tunisie et en Égypte, beaucoup de vacanciers ont prévu de passer leur séjour dans d’autres pays. Cela a une conséquence simple, le tour opérateur n’a pas assez de stocks pour offrir des promotions de dernière minute cet été. Par ailleurs, Marmara annonce même un risque de hausse des prix pour les voyages de dernière minute et invite ainsi les futurs vacanciers à réserver le plus tôt possible pour bénéficier de tarifs avantageux.

Marmara affirme qu’avec la crise tunisienne et égyptienne, d’autres destinations émergent d’avantage au point de devenir privilégiées comme la Turquie, la Sardaigne, l’Espagne et la Crête.

Sardaigne

En attendant que les tempêtes sociales passent, il est peut-être temps de découvrir de nouvelles destinations. N’hésitez pas à vous inscrire à notre newsletter ou à nous rejoindre sur notre page Facebook pour connaitre les meilleures offres de voyage.

Expedia : 70 euros de réduction

Vous projetez de faire une escapade avant le mois de juin? Expedia offre une réduction de 70 € pour un voyage supérieur ou égal à 500 €.

Séville

Vous avez jusqu’au 7 mars pour bénéficier de l’offre valable pour l’achat d’un pack vol+hôtel et pour un voyage avant le 31 mai. Il ne vous reste que trois jours pour faire votre réservation, c’est le moment !

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Vous trouverez plus d’informations sur Expedia.

Croisière : À la découverte des volcans de Sicile

Pour plonger dans le ventre de la terre au plus près de la nature, Aventure et Volcans vous propose de découvrir les volcans de Sicile.

Stromboli

C’est à bord du Sigismondo, une goélette traditionnelle de 26 mètres de long, que vous partirez à la découverte des plus beaux et impressionnants volcans siciliens en sillonnant les Îles Éoliennes. Entre histoire, archéologie et paysages à couper le souffle, vous explorerez la petite île volcanique de Panaréa, les volcans effusifs de Stromboli et Vulcano sans oublier Salina recouverte d’une forêt rafraichissante où il fait bon se promener.

Un voyage pour être « au plus près de la vie terrestre » et « au plus près de vous même » comme l’affirme Aventure et Volcans. Plus qu’une découverte, il s’agit d’un dépassement personnel qui tend à un renforcement physique et spirituel.

Goélette traditionnelle

Vous serez logé 5 jours et 4 nuits dans un hôtel 3* entre fin avril et fin octobre. Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site Aventure et Volcans.