La Colombie ou la Défense ?

Le dilemme est insolite, surprenant, mais non dénué d’intérêt. Pourquoi préférer travailler depuis une chambre d’un hôtel colombien plutôt que dans un bureau à la Défense ? Aurélien Amacker est un de ces globe-trotters qui s’expatrient avec un plaisir non dissimulé. Ancien homme d’affaires, cet amateur de voyages ne s’est pas démoralisé après un licenciement en 2007. Parti tenter sa chance en Australie, il en a profité pour ouvrir un blog destiné au récit de ses aventures aux antipodes de son pays d’origine. Après deux ans de publication intensive, ce webmestre improvisé a eu recours à un bandeau publicitaire Adsense, recette malheureusement peu fructueuse.

Dès 2009, de retour en France sans travail, c’est l’œil aguerri et l’esprit évasif qu’Aurélien a bien du mal à accepter le nouveau job qu’on lui confie. Ingénieur bilingue anglais, la vente de logiciels informatiques ne l’emballe pas. En s’inspirant du travail de blogueurs amateurs, cet éternel insatisfait bouleverse le cours de sa vie pour lancer son propre projet en Amérique du Sud. Exit le décor sans saveur d’un bureau confiné à la Défense, place à l’auto-entreprise ! Grâce à un outil dénommé Internet, ce rêve est devenu réalité. En composant avec les allocations dont il était l’ayant-droit, Aurélien Amacker atteint progressivement son but : celui de gagner suffisamment d’argent pour vivre dans la majorité des pays exotiques, où le cours des devises est faible.

Les pays exotiques n'ont pas de fortes devises

En six mois, les objectifs ont été plus qu’atteints, avec des gains conséquents, jusqu’au double des prévisions en septembre 2010 (1000 euros). Malgré leur instabilité, en ce début d’année, les revenus se chiffrent désormais à 5000 euros mensuels en moyenne, bien plus qu’il n’en faut pour vivre comme un pacha, avec en prime une chambre d’hôtel à Bogota depuis novembre 2010, date à laquelle Aurélien est arrivé en Colombie. Un pays qu’il affectionne tout particulièrement pour sa diversité culturelle, ses paysages de rêve, ainsi que l’hospitalité d’une population qu’il remercie aujourd’hui pour son accueil chaleureux. Intégration réussie pour celui qui a entre autres rencontré une Colombienne avec qui il a passé les fêtes de fin d’année, sous le soleil d’un hameau nommé Yopal. Confortablement installé dans une contrée qu’il a adopté, Aurélien ne compte pas en rester là. Sans lâcher d’une semelle sa petite affaire, il prépare déjà son prochain voyage, à destination du Brésil !

Aventurier dans l’âme, chef de projet dans l’ombre, écrivain dans sa chambre d’hôtel, tout réussit à ce jeune polyvalent, qui n’est toute somme qu’un blogueur, la foi, la passion et la débrouillardise en plus.

Pour en savoir plus sur les péripéties sud-américaines de ce blogueur sans frontières, rendez-vous sur readmeimfamous.

Au programme, voyages, bien évidemment, mais aussi un véritable coaching à distance, afin de  réveiller la flamme de l’aventurier qui sommeille en chacun de nous.

L’Amérique vous tente ? Consultez nos guides ! D’avance, bon voyage !

Japon : des jeux vidéo aux toilettes avec Sega

Depuis peu, l’urinoir est devenu l’un des joujous préférés des Japonais qui empruntent le métro de Tokyo. Avis à ces Messieurs : les jeux vidéo ont envahi les toilettes ! Sega, illustre compagnie bien connue, notamment des joueurs qui ont grandi dans les années 1990, inaugure un nouveau concept baptisé Toylet.

Sega innove : Sonic a du souci à se faire

On est bien loin des premiers épisodes de Sonic le hérisson bleu. Sega surprend avec ces jeux d’un nouveau genre constitués d’écrans fixés au-dessus de chaque urinoir, ainsi que de capteurs sur lesquels le jet d’urine fait pression, en solo (jeu intitulé Mannekin Piss) ou en multijoueurs (Battle). Plus original, un troisième jeu, The Northern Wind (« Le Vent du Nord ») se base également sur le jet d’urine. Selon sa force, la jupe de la jeune fille virtuelle qui vous fait face se soulèvera plus ou moins distinctement.

Selon leur succès, Mannekin Pis et consorts resteront peut-être implantés dans les trois stations d’Akihabara, Soga et Ikebukuro au-delà de leur période d’essai, qui prend fin le 31 janvier.

Mesdames, Mesdemoiselles, Toylet a beau ne pas vous être destiné, les Japonais sont si imprévisibles qu’on peut se prendre aux rêves les plus fous, dont celui d’un équivalent féminin à Toylet.

Le Sahel, zone orange à éviter

Au vu de l’actualité dans cette zone, c’était une question de bon sens ; mais aujourd’hui, c’est officiel, la France a classé la région africaine du Sahel dans les zones orange du globe, où il ne fait pas bon séjourner. Les voyagistes sont avertis du danger d’envoyer des touristes au Mali, dans la région de Bamako, au Niger, près de Niamey, et en Mauritanie.

Sahel

Devant le danger encouru par les touristes qui s’aventurent dans la région du Sahel, le gouvernement français joue la prudence.

François Fillon engageait hier fortement à la prudence, jusqu’à radicaliser son discours envers les voyagistes qui ne respecteraient pas la recommandation du Ministère des Affaires étrangères. « Les tour-opérateurs seront réunis dans quelques jours« , a-t-il affirmé à l’Assemblée nationale, et « leur responsabilité personnelle est engagée« .

Suite à la mort de deux otages français au Niger, il est donc conseillé de ne se rendre dans cette région du monde que pour des raisons impératives.

Biocarburants : l’avenir des compagnies aériennes

La notion de bilan carbone, Copenhague ou pas, reste au centre des préoccupations du moment. Les compagnies aériennes sont plus que jamais concernées, puisqu’en 2010, le système des crédits carbone les concernera, avec pénalités financières à la clé. Certaines d’entre elles ont donc décidé d’anticiper en cherchant le moyen de limiter leur impact dans l’environnement.

Biocarburants

La compagnie australienne Qantas fait partie des premières à se lancer sur la voie des biocarburants. La firme australienne a en effet annoncé que se profilait l’installation d’une usine de biocarburant à proximité de Sydney, en partenariat avec l’entreprise US Solena. Quantas devrait ainsi investir plus de 230 millions d’euros dans la construction du site, qui fabriquera du biokérosène. Solena serait d’autre part en négociations avec les compagnies Ryanair, EasyJet et Aer Lingus, et projetterait d’ouvrir une usine du même type en Irlande.

Ce type d’usines devrait recycler 500 000 tonnes de déchets par an qui, gazéifiés à haute température, passeraient ensuite à l’état d’hydrocarbures liquides. Au final, c’est environ 70 millions de litres de biokérosène qui pourraient être produits chaque année, pour une économie totale de 95% de gaz à effet de serre. British Airways devrait construire d’ici à 2014 une usine du même ordre, ouvrant ainsi la voie du kérosène vert en Europe.

Aéroports bloqués par la neige : l’heure du bilan

Noël, mon beau rêve blanc… s’est transformé en cauchemar pour des milliers de voyageurs qui, à l’approche ou même le jour de Noël, se sont trouvés bloqués dans les aéroports Français, voire à l’étranger, faute de pistes permettant leur atterrissage dans l’hexagone. Deux semaines après la fin de l’épisode neigeux, l’heure est au bilan.

Neige Roissy

Chez Air France, ces quelques jours de neige n’ont pas été sans conséquence. Plus de 3700 vols ont en effet été annulés. Heureusement, les long-courriers concernés sont restés très minoritaires, puisque seuls 90 d’entre eux ont été décommandés. Pertes estimées : environ 70 millions d’euros.

Les Aéroports de Paris (ADP), quant à eux, sont globalement accusés de n’avoir pas su maîtriser cette crise, notamment dans leur gestion du fameux glycol, utilisé pour dégivrer les avions. Son PDG, Pierre Graff, compte bien conserver son poste, et a déclaré sur France Inter mercredi dernier : « j’ai le sentiment qu’on a fait notre travail« . Selon lui, l’équipement des Aéroports de Paris est suffisant pour les hivers tels que la France les connaît. Reste à voir si l’enquête mandatée par le gouvernement sera de cet avis, et si la table ronde organisée par le ministère des transports le 13 janvier préconisera d’augmenter les stocks de glycol à l’avenir.

New York : fréquentation au beau fixe

La Grosse Pomme n’est plus très loin des 50 millions de visiteurs annuels. A 1,3 million près, l’objectif fixé pour 2012 aurait été atteint dès cette année 2010. New York peut toutefois se consoler : avec 6,8% de touristes en plus, dont toujours plus d’étrangers (20% contre 80% d’Américains), son record de fréquentation est largement battu. De quoi envisager une progression constante sur les prochaines échéances.

Les taxis new-yorkais

Le maire de la ville peut s’en targuer : alors que la majorité de métropoles américaines subissent encore les effets d’une crise financière sans précédent depuis l’avènement du tourisme de masse, New York se porte comme un charme ! Sa croissance n’a connu qu’un bref ralentissement alors que le secteur du tourisme employait toujours plus de new-yorkais. En 2010, pas moins de 31 milliards de dollars ont été consacrés à la mise en place, à la restauration ou au simple financement d’hôtels, restaurants, musées et magasins.

De quoi convaincre tout un chacun de visiter celle que l’on surnomme volontiers « capitale du monde ». Pour vous préparer au mieux, consultez notre guide new york.

Marmara lance les Cosyclubs

C’est aujourd’hui que le tour-opérateur bien connu des voyageurs lance des Clubs d’une nouvelle génération. Dénommés Cosyclubs, ces complexes hôteliers s’apparentent plus à des établissements traditionnels qu’aux fameux Clubs qui ont fait le succès de Marmara. Le concept vise donc une plus vaste clientèle. Si le prix reste inchangé, Marmara troque les activités habituellement proposées pour une atmosphère plus intime et s’affranchit des nombreuses animations au profit d’une ambiance résolument plus zen.

Un club Marmara à Agadir

Rassurez-vous, le Club Marmara originel (comme l’entendent les globe-trotters d’expérience, affectueusement surnommés « les vieux de la vieille ») n’est pas mort. Il continue d’exister en parallèle. Si toutefois vous vous laissez tenter par l’expérience Cosyclub, sachez qu’il est possible de réserver à la carte les activités de votre choix, aux horaires qui vous conviennent.

Le projet de Marmara en est encore à ses balbutiements et le prestataire se veut discret concernant sa première mouture. Son catalogue 2011 présente tout de même 6 Cosyclubs, dont on apprend qu’ils sont situés à Marrakech, Agadir (Maroc), Bodrum (Turquie), Djerba (Tunisie), en Crète et sur un navire 5 étoiles qui sillonnera le Nil. Pour cette première année, l’objectif est d’atteindre les 50 000 clients.

Envie d’en savoir plus ? Consultez nos guides : Djerba, le Maroc et l’Égypte.