La Chine, pays aux 17 000 îles, décide de se défaire d’un centième de son précieux patrimoine. Industrie, pêche, transports, énergies renouvelables et bien sûr tourisme, les domaines d’exploitation possibles ne manquent pas. Une opportunité en or pour les acheteurs, qui seront propriétaires de baux d’une durée de 50 ans.
60 des îles retenues se situent dans la province méridionale du Guangdong, 50 dans celle du Fujian (sud-est) et 31 dans le Zhejiang (est). Le reste est réparti entre les autres provinces côtières. Les acquéreurs à venir n’auront donc que l’embarras du choix, s’ils sont prêts à débourser entre 11 000 et 11 millions d’euros.
Mais nous sommes en Chine, n’oublions donc pas que les affaires sont toujours à l’honneur : si plusieurs candidats sont intéressés par la même île, c’est le plus offrant qui l’emportera. Pour autant, le Bureau maritime n’est pas prêt à laisser partir ces trésors insulaires sans conditions. Lü Caixia, responsable du département de gestion des îles, souhaite que les futurs propriétaires ne « les ferment pas » au public et aimerait qu’elle deviennent « comme les Maldives, des îles ouvertes aux vacances et aux loisirs, une ressource dont tout le monde peut profiter ».
L’industrie du tourisme, toujours en quête de nouveaux territoires, saura-t-elle saisir cette occasion de créer un nouvel eldorado ?