Facultatif mais décisif : ne pas prendre d’assurance voyage
Rappelez-vous ce volcan islandais au nom tout bonnement imprononçable. Ajoutez-y les séismes qui frappent l’Amérique du Sud et les typhons qui balaient les côtes asiatiques. Pensez aux grèves des aiguilleurs du ciel, de plus en plus fréquentes. Autant de désagréments qui, au mieux, occasionneront de petits retards pour, au pire, vous laisser en plan pendant plusieurs semaines. Trop de voyageurs se sont retrouvés démunis de toute assistance. Ceux qui, au contraire, avaient souscrit une assurance voyage, ont été les premiers tirés d’affaire.
Inutile, pas agréable : souscrire une assurance sur place pour une voiture de location
En général, nul besoin de vous offrir les prestations d’une assurance auto une fois arrivé à destination. Dans de nombreux cas, les dispositions présentes sur votre contrat français suffisent à couvrir tout dommage causé ou subi au volant d’une voiture de location. C’est aussi simple que ça. Si vous n’en avez pas besoin, abstenez-vous d’une dépense inutile.
Vitesse et précipitation : se lancer à l’assaut de monts et vaux, sans vérifier l’état de votre voiture de location
Assurez-vous d’établir un « état des lieux » conforme, mais prêtez surtout une attention particulière à ce que déclare votre loueur. Ne pas procéder ainsi vous expose à des accusations futures. Vous savez, c’est à cause de cette fameuse éraflure dissimulée au bas des charnières et dont vous n’aviez pas noté la présence… Faites donc preuve du plus grand sérieux au moment de prendre le volant. Après une inspection au peigne fin, vous pourrez vous lancer dans un raid de folie. Néanmoins, que cela ne vous dispense pas de bien respecter les règles du code de la route en vigueur !
La preuve par neuf : ne pas prendre de photos de sa voiture de location
Essence ou Diesel, même combat. Au moment de rendre votre monture (et pourquoi pas dès que vous l’empruntez pour la première fois), prenez-en autant de photographies que nécessaire, jusqu’à pouvoir reconstituer le véhicule dans son intégralité. Vous pourrez alors justifier de son état irréprochable, au cas où l’on vous sommerait de régler la facture, pour des dégâts inexistants. Mettez toutes les chances de votre côté en ajoutant l’heure et la date de prise sur chacun de vos clichés.
Toujours plus fort : oublier que « non-remboursable » signifie bien « non-remboursable »
Que ce soit en noir sur blanc, en blanc sur noir, en jaune sur violet à pois rouges, méfiez-vous des interlignes, des notes de bas de page, et caetera. Lorsqu’un contrat, un automate ou toute machine comporte la mention « non-remboursable », interrogez-vous sur le bien-fondé de la déclaration. La plupart du temps, la règle est unanime et juste. A vous d’éviter les imprévus. Si vous ne pouvez pas faire autrement, n’espérez pas vous en tirer si vous avez choisi les tickets les moins chers. Dans ce cas de figure, votre argent vous dit au revoir, même si vous ne l’entendez pas de cette oreille.
La vie est belle : en croisière, s’attendre à la complaisance de l’armateur
Les compagnies qui organisent des croisières n’hésitent pas à casser les prix. Cependant, elles accèdent rarement à vos demandes. Au contraire, elles se montrent plutôt inflexibles pour ce qui est de vous fournir des prestations non comprises dans le prix « brut de pomme ». Si vous deviez rater le départ du bateau, vous pourrez toujours vous en prendre à la compagnie aérienne dont les retards ont entraîné votre perte. Ce n’est cependant pas du ressort de votre armateur. Il en va de même pour l’ensemble des raisons possibles et imaginables, dont on vous dira que ce ne sont que des excuses. Que votre chien soit mort, que votre maison ait brûlé, peu importe. Seul la souscription d’une assurance adéquate vous ouvrira la porte d’une éventuelle compensation.
Le tour est joué : s’apercevoir que votre passeport expire le jour de votre départ
De nombreux pays acceptent les cartes d’identité, mais l’entrée sur de nombreux territoires requiert encore un passeport. Prenez le temps de vérifier la validité de vos papiers et, si nécessaire, de les renouveler. Par ailleurs, de nombreux postes de contrôle n’accepteront vos documents que s’ils sont valables pour une durée minimum variant du simple au triple (de 3 à 9 mois dans de nombreux cas). Pensez enfin à vous munir de quelques pages vierges. On n’est jamais trop sûr de soi : les tampons, ça prend de la place !
De la subtilité qui coûte cher : réserver un billet d’avion sous le mauvais nom
Quelle qu’en soit la raison, familiale, religieuse ou autre, ne vous laissez pas tenter par une réservation sous un nom autre que celui qui figure sur vos papiers d’identité. Se plier à de telles règles n’est ni contraignant, ni illogique. Cela ne vous demande qu’un minimum d’efforts, en plus de faciliter les démarches avec votre compagnie aérienne. Si vous réservez un billet pour une connaissance, même très proche de vous, demandez-lui quel est son nom à l’Etat civil. Pour la nation, vous êtes avant tout un numéro. Aussi, ne jouez pas avec le feu !
Ce serait trop beau : ne pas s’enquérir des frais supplémentaires imposés par les compagnies aériennes
Plus la procédure de réservation de vos billets approche de son terme, plus les petites taxes parasites ont tendance à s’amonceler sur le récapitulatif de paiement. Si vous gardez le contrôle sur certaines options (en premier lieu, les assurances), chaque compagnie aérienne, les low-cost en tête, a tendance à vous imposer des taxes parfois sorties d’on ne sait où. Que vous surfiliez sur le site web d’une compagnie ou que vous téléchargiez les conditions générales pour consultation ultérieure, ne perdez jamais de vue ces encarts, aussi petits (et illisibles) soient-ils. Cela pourrait vous coûter plus cher que prévu (frais de réservation, frais de traitement bancaire, frais pour bagages supplémentaires…)
Dans la gueule du loup : payer cash
C’est facile et rapide. On vous vend monts et merveilles, sans oublier de vous rappeler qu’un paiement cash est nécessaire. Subjugué par l’aisance de l’interlocuteur, on oublie l’espace d’un instant que la confiance est une notion toute relative. Et là, paf, c’est trop tard. Vous venez de payer une avance pour une maison qui n’existe pas. Aux espèces, préférez la bonne vieille carte bleue (ou rouge, verte… peu importe la couleur, tant ces moyens de paiement sont devenus des œuvres d’art) ou tout autre support qui vous apporte un peu de sécurité, histoire de vous rétracter si nécessaire.
Même si un prestataire venait à vous proposer des réductions en cas de paiement cash, réfléchissez-y à deux fois. De préférence, ne vous engouffrez pas dans des procédures trop douteuses.