L’entrée aux États-Unis bientôt payante

Après avoir instauré le principe d’exemption de visa pour les ressortissants de 22 pays d’Europe, les États-Unis ont mis en place, début 2009, une procédure substitutive et unique d’admission sur le territoire américain. Dénommée ESTA, cette demande doit être effectuée par tout citoyen exempté de visa et qui souhaite effectuer un passage, même de très courte durée, aux États-Unis.

Mineurs, majeurs, personnes accompagnées ou non : tout le monde est concerné par cette mesure de sécurité. Pour être en règle, il suffit de remplir le formulaire d’inscription, disponible sur le site Internet officiel du gouvernement américain.
Une fois sollicité, le formulaire reste valable deux ans. A défaut, sa validité expire en même temps que celle de votre passeport.

En date du 8 septembre 2010, l’ESTA d’aujourd’hui est en effet amenée à perdre son plus grand avantage : sa gratuité. Il faudra désormais systématiquement s’acquitter d’un paiement par carte d’un montant de 14 dollars.
Doit-on y voir quelque démarche de persuasion de la part d’un pays désireux de renforcer sa politique sécuritaire ? Faut-il attribuer un carton rouge à la Maison Blanche ?

Conseil de la rédaction : si vous prévoyez ne serait-ce que de transiter par le Nouveau Continent, faites votre demande tant que la procédure est gratuite ! C’est facile, rapide, faisable à tout moment avant votre départ et valable pendant deux ans. Vous devez posséder un passeport, et les informations demandées dans le formulaire sur votre voyage sont optionnelles ! Faites le avant le 8 septembre 2010 :

Rendez-vous sur le site de l’ESTA »

Ferme perlière en Polynésie

Nous n’avons pas visité le musée de la perle à Tahiti (pas très réputé apparemment), nous avons préféré visiter une ferme perlière à Tahaa.

La greffe est une opération très délicate qui nécessite un savoir faire.
Tout d’abord, il faut des huitres saines, d’une taille suffisamment grande pour supporter une greffe (environ 2-3 ans).
Ensuite, il faut trouver des huitres donneuses. Pour cela, on sacrifie des huitres pour ne garder que celles qui ont une jolie couleur de nacre (couleur de la future perle).
Enfin, on prélève une partie du manteau de l’huitre donneuse sélectionnée que l’on coupe en petits morceaux (appelés greffons) et que l’on insère dans l’huitre porteuse au niveau de son organe sexuel: la gonade.

On introduit également un nucleus (bille de coquille de mollusque). S’il s’agit de la première greffe, le nucleus sera de petite taille. Si l’huitre a déjà été greffée, on insère un nouveau nucleus de la taille de la perle produite (sans greffon cette fois).
On peut reproduire l’opération jusqu’à 4 ou 5 fois, sachant que la qualité de la perle obtenue sera décroissante.
Après la première greffe, il faut attendre 18 mois pour obtenir la célèbre perle de Tahiti.
Certains greffons ne prennent pas, dans ce cas il est inutile de répéter l’opération sur cette huitre, cela ne fonctionnera jamais.

Des normes ont été mises en place afin de garantir aux consommateurs la qualité des perles.
Le marché de la perle est en déclin aujourd’hui. De nombreuses fermes perlières ont fermé et le prix de la perle a été divisé par 10.

Hinano : plus qu’une bière, un culte!

En 1955, la marque de bière tahitienne sort sur le marché Polynésien. C’est un succès !

Le logo de la vahiné, réalisé par Pierre Heyman (peintre suédois) devient culte. On le retrouve désormais sur les casquettes, les t-shirts, sous forme d’autocollants ou d’aimants… Il devient le souvenir préféré des touristes.
Le logo fut d’abord gravé sur les bouteilles puis imprimé sur papier en 1957. La même année, on intègre le motu et le ciel étoilé en fond.
Le logo a subit de nombreuses modifications au cours des années, dont la dernière en 2006.

La bière Hinano est une bière lager de luxe dont les caractéristiques sont les suivantes:
– FERMENTATION: Basse
– COULEUR: Dorée
– FORCE EN ALCOOL: 5%
– GOUT: Amertume prononcée

La fabrication est réalisée sur place, à Tahiti, dans la vallée de Punaruu. Ce qui a permis à la marque de mettre en place un système de consignes : les consommateurs peuvent ramener leurs bouteilles vides aux supermarchés et ainsi bénéficier d’une réduction pour l’achat d’autres bouteilles.

Hinano s’exporte ! En France bien sûr, mais aussi en Grande Bretagne, au Japon, aux États-Unis (Hawaï et Californie), en Nouvelle Calédonie et sur les îles Wallis et Futuna.

Comme tout alcool, la Hinano est à consommer avec modération 🙂

Cuisine Tahitienne

Nous avons eu la chance de goûter à de nombreux plats tahitiens durant notre séjour.
Le poisson en est la base. Nous avons adoré le poisson cru au lait de coco (généralement du thon blanc), le mahi mahi à la vanille ou le meka, sans oublier le thon rouge en sashimi, brochette ou mi-cuit… Une avalanche de saveurs !

Nous avons eu l’occasion de cuisiner le poisson cru.
Le plus dur est de fabriquer le lait de coco. La cuisine polynésienne est assez physique ! Il faut d’abord éplucher la coco sèche, la râper avec un coupe-coupe (ça demande de la force !), mettre les copeaux dans un torchon puis le tordre. On récupère ainsi un lait de coco qui ne ressemble en rien à ce que l’on peut trouver dans les boites de supermarché.

La suite est assez simple : couper en tranches le poisson, émincer les légumes (oignon, concombres, tomates, carottes…) et ajouter du jus de citron.
On retrouve des recettes sur de nombreux sites internet, mais il sera difficile d’obtenir un résultat identique.

Un autre plat bien particulier : le fafaru. C’est une recette assez forte, et pour cause… Il faut laisser un poisson cru fermenter dans de l’eau de mer. Pour accompagner ce plat, une sauce à base de lait de coco fermenté dans de l’eau de mer est adaptée ! L’aspect et l’odeur mettent en alerte nos papilles gustatives… et le goût les achève !

Mis à part ce plat, la cuisine polynésienne nous laisse de très bon souvenirs.

Bonne appétit !