PartirDemain

Un nouveau concept vient de naitre : visiter des lieux touristiques avec des SDF. Et qui connait mieux la vile et ses recoins que quelqu’un qui y vit 24h /24 ? Cette initiative est valorisante pour les sans-abri qui peuvent montrer leur connaissance de la ville et intéressante pour les touristes qui peuvent alors découvrir un aperçu de la vie dans la rue et de ses aléas.

Une nouvelle initiative se développe de plus en plus à travers le monde : le tourisme avec des SDF. Expulsions et hébergement forcés, il est souvent très dur de garder sa dignité quand on vit dans la rue. Cette initiative permet à certains SDF de se sentir utiles à la société tout en mettant en valeur leur expérience de la rue. Cette idée est née dans les années 2000 au Brésil. Des personnes sans domicile ont commencé à faire visiter leurs favelas à des touristes en quête de nouveauté. Le concept a peu à peu pris de l’ampleur dans différentes grandes villes.

En République Tchèque, vous pouvez visiter la ville de Prague avec un guide sans domicile fixe. A Londres, vous pouvez suivre un SDF toute une journée et découvrir sa vie quotidienne. Ce phénomène prend le nom d’Unseen Tours. A Amsterdam, la visite vous coutera 13,5 euros pour découvrir l’envers du décor. Une ONG a aussi mis en place ce même genre d’expérience à Copenhague. A San Francisco, le Tenderloin District dévoile la pauvreté avec les chansons d’un SDF de quartier. A Paris, aucun projet du genre n’a encore vu le jour.

Cette nouvelle forme de tourisme a le mérite de montrer une réalité que beaucoup préfère ignorer et permet de valoriser ces personnes sans domicile. Alors pendant vos voyages, pourquoi ne pas faire confiance à quelqu’un qui connait la rue comme sa poche ?

Vous est-il déjà venu à l’esprit de partir non pas à Vienne pour vos vacances en amoureux… mais sur Mars ? Oui, oui, je vous parle bien de la planète rouge. C’est l’ambitieux projet que Dennis Tito, multimillionnaire, souhaite réaliser en 2018 : envoyer un couple sur Mars.

Dennis Tito, multimillionnaire, veut envoyer un couple sur Mars. Cet ancien ingénieur de la Nasa est le premier « touriste de l’espace » à avoir voyagé dans le cosmos en 2001. Si vous êtes tenté par l’aventure, vous pouvez toujours lui faire parvenir votre CV. Il vous faudra pourtant rentrer dans certains critères pour être sélectionné : être un couple d’âge mûr, marié, équilibré et solide. Le lancement a déjà été fixé pour le 5 janvier 2018. Le couple parcourra prés de 300 000 kilomètres et survolera à près de 160 km la planète rouge.

Tito explique lui-même sa démarche « Nous n’avons pas envoyé d’humains dans l’espace depuis plus de quarante ans. La Nasa ne prévoit pas d’aller sur Mars d’ici 2030. J’aurais 95 ans, je ne veux plus attendre« . Le multimillionnaire compte bien mettre à contribution les meilleurs cerveaux spécialisés dans ce domaine pour pouvoir réaliser ce vol que même la Nasa ne prévoit pas avant 2030.

Ce voyage durera 501 jours et la surface habitable fera l’équivalent d’une petite chambre d’hôtel… Sachant qu’on ne peut pas sortir, aller prendre l’air quand on a besoin d’être seul, il y a de quoi manquer d’espace vital ! Autant dire qu’il faudra être sacrément amoureux pour pouvoir supporter cette épreuve.

Le journal Libération lance un concours pour tous les photographes en herbes sur le thème du voyage ! Le thème du concours est « Portraits de nuit » et il est ouvert à tous les jeunes de moins de 30 ans. Les gagnants se verront récompenser de 8000 euros de prix, d’ abonnements à Libération et la publication de certains de leurs travaux dans le journal.

Le célèbre journal Libération avec l’association pour l’aide aux jeunes auteurs lance un concours sur le thème du voyage, intitulé « Portraits de nuit ». Le jury sera composé entre autres d’Erik Orsenna, Yann Arthus Bertrand ou encore David Caméo. 8000 euros, des abonnements au magazine, ainsi que la publication de ses travaux dans le journal sont à gagner. Le concours est accessible pour tous les jeunes de moins de 30 ans.

Le thème de l’année est « Portraits nocturnes ». Le concours se partage en quatre catégories : textes, dessins, photos et carnets sonores. Les travaux doivent laisser transparaitre la vie nocturne : métiers de la nuit, fêtes, sorties, angoisses, fantômes, rêves oniriques, errance, etc… dans la nature ou en ville. Le tout dans une approche originale du sujet et en laissant transparaitre les émotions.

Quelques petites précisions concernant les conditions : il faut avoir moins de 30 ans ; la date de dépôt limite est fixée au dimanche 21 Avril 2013 pour les reportages et les dessins, et début septembre pour les photos et les carnets sonores. Pour la catégorie texte, le but est de rédiger un reportage de 4 feuillets (6000 signes) avec une photo d’illustration. Pour la catégorie carnets de voyage, il faut faire parvenir une série de minimum 10 dessins (20 au max). Il est possible de postuler dans toutes les catégories et de tenter sa chance plusieurs fois. Pour participer, il faut envoyez ses créations à f.drouzy@liberation.fr, et pour plus d’informations, rendez-vous sur le site de Libération.

Dans le nord du Pays de Galles, le King’s Arthur Labyrinth offre l’entrée de son site et de son souterrain à tous ceux qui partagent le nom du célèbre chevalier Arthur. 

Au plus profond des montagnes du sud de Snowdonia, sous le village de Corris, au Pays de Galles, se situe le King’s Arthur Labyrinth. L’entrée de son site et de son souterrain est gratuite en 2013 pour tous les Arthur du monde. Si vous voulez partir sur les traces du roi légendaire et découvrir les origines de votre prénom, allez donc découvrir ce pays aux contrées verdoyantes ! Arthur Pendragon, célèbre roi de Bretagne, propriétaire de l’épée Excalibur et protégé par Merlin, veillerait sur ces terres du pays de Galles. De nombreux contes et légendes entourent le chevalier et ce château mystérieux…

Le château abrite un labyrinthe énigmatique, une cascade souterraine ainsi que de nombreuses cavernes et tunnels… Un parcours qui promet une immersion totale au cœur du Moyen-Âge.

Si vous décidez de visiter ce labyrinthe, vous pouvez partir de la ville de Monmouth, où naquit la légende du roi Arthur, aller jusqu’au château de Chepstow où reposerait le roi et les chevaliers de la table ronde, jusqu’au réseau de grottes de Dinas Rock qui abriterait un célèbre trésor. Vous pouvez ensuite prendre la direction du château Dinefwr où Arthur communiait avec les esprits dans une grotte sous la ruine, selon la légende. Partez ensuite vers le village de Camarthem où reposerait Merlin. Pour finir, baladez-vous dans la Dovey Valley qui aurait été le lieu des plus grandes batailles d’Arthur. La légende raconte qu’il aurait tué un géant du nom de Rhitta sur le mont Snowdon. Vous pourrez aussi tenter de trouver le trésor d’Arthur à Marchlyn Mawr près de Llanberis.

Partez à la quête du Graal magique dans le royaume de Camelot et revivez les aventures du roi Arthur, de Lancelot, Merlin et des chevaliers de la table ronde ! Le site est ouvert tous les jours de 10h à 17h du 18 Mars au 3 novembre 2013. Pour les Arthur, il vous faudra présenter une carte d’identité pour bénéficier de l’entrée gratuite, et économiser les 8,95£ du ticket d’entrée.

Le Street Art, cette forme d’art urbain, souvent condamné par les autorités comme dégradant l’espace public, est aujourd’hui considéré comme un Art à part entière. Ces artistes de rue qui redécorent l’espace urbain pour y mettre de la couleur ont réussi aujourd’hui à s’imposer dans l’univers de l’Art. Les murs, véritables lieux d’expressions comme c’est le cas pour Bansky, Misstic ou encore Dran sont aussi des terrains de jeux pour des artistes comme Invader. Petit tour d’horizon des figures emblématiques du Street Art dans le monde… 

Bansky est l’une des figure majeure du Street art en Angleterre. Avec ces pochoirs aux tons incisifs et engagés, il a su s’imposer comme l’un des plus grands dans le monde du graffiti. Ce qui fait la particularité de Bansky, c’est sa capacité à tourner le monde en dérision et son art de faire passer des messages aux tons provocants. Pour admirer ses œuvres, rendez-vous dans la ville de Bristol, le lieu de naissance de Bansky.

(Bansky)

Entre plusieurs visites des musées de Paris, vous pourrez apprécier les nombreuses œuvres de Street Art qui tapissent les murs de la ville. Miss. Tic fait partie des pochoiristes les plus appréciés de la ville,. Plutôt féministe, elle combine pochoirs et écrits dans ses œuvres. Ses écrits, aux tons poétiques, sauront vous laisser pensif sur la vie et l’amour, ses thèmes de prédilection. Vous pourrez aussi découvrir les œuvres de Jef aérosol, Blek le Rat ou encore Dacruz, parmi les pionniers en France dans ce domaine. Dans le Sud, à Toulouse, allez voir les œuvres de Fafi ou Dran, deux artistes incontournables de la scène graffiti. 

 (Dran, Fafi)

Les Space Invaders sont des petits personnages tiré d’un jeu vidéo que l’artiste Invaders s’amuse à recréer en mosaïque et à semer un peu partout sur les murs. Pour ceux qui veulent les chasser, vous pourrez en trouver aux quatre coins du monde, en France, en Inde, en Afrique, au Japon, etc… Pour plus de détails consultez la carte des Space Invaders.

En ce moment, vous pourrez profiter d’une visite des rues de Londres pour 14 € et découvrir les œuvres d’art qu’elle abrite. Coté français, en ce moment, l’office de tourisme de Besançon, propose des visites de la ville version « street art ». Autre adresse, en ce moment sur Paris, une exposition sur le mouvement street art et son évolution, « Au delà du street art » . Voici aussi une application qui vous permettra de localiser les œuvres de Street Art selon l’endroit où vous vous trouvez.

Depuis un an, la Tour Eiffel fait l’objet d’une rénovation partielle qui devrait se prolonger jusqu’en 2014. Une partie de la tour sera remplacée par des bâtiments transparents et une partie du sol par un plancher en verre.

Depuis 1889, date à laquelle apparait la Tour Eiffel, soit il y a 120 ans, c’est la première fois qu’elle subit des rénovations d’une telle ampleur. C’est chose difficile sur cet édifice historique de Paris, d’autant plus que la Tour est toujours ouverte aux visites. Cette rénovation touche les trois pavillons du premier étage qui seront remplacés par des bâtiments en transparence, ainsi qu’une partie du sol en métal qui sera remplacée par un plancher et des garde-fous de verre. Ces nouveaux bâtiments translucides épouseront la forme inclinée de la structure. Cette rénovation se veut plus écologique car le nouvel étage sera doté de 4 éoliennes et 4 panneaux solaires.

(maquette de la rénovation ; source photo)

Le marché de la rénovation a été remporté par le cabinet d’architecte Maotti-Rivière. Mais le chantier a pris du retard et la fin des travaux est prévue pour 2014. Le chantier aura un coût total de 23 millions d’euros. Cet édifice, parmi les plus célèbres en France, accueille environ 20 000 touristes par an. Les travaux sont donc compliqués et doivent débuter le matin de 7h à 9h, avant l’arrivée des visiteurs.