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Les professionnels de l’hôtellerie rivalisent de créativité pour nous proposer des hébergements toujours plus insolites. La preuve : la nouvelle mode sera peut-être maintenant de dormir… dans un tube. En béton ou digestif, à vous de choisir !

Les hôtels capsules, créés pour optimiser l’espace souvent rare dans les grandes villes du Japon, on connaissait. Très étroits mais malgré tout bien équipés (télévision, climatisation…) et bon marché, ils sont essentiellement fréquentés par des hommes en quête d’un logement après une soirée au travail.

Mais en matière d’hébergement insolite, il y a plus fort. En Autriche, Le Das Park Hôtel propose de passer la nuit dans une canalisation en ciment, au prix que l’on souhaite. Les tubes sont situés en pleine nature, le long du Danube à Ottensheim. Tout le nécessaire est prévu : un lit double, un coin rangement, une lumière, une petite fenêtre et une connexion Internet.

Et si l’Autriche n’est pas une destination assez ensoleillée à votre goût, sachez que l’hôtel mexicain Tubohotel a repris le concept à Tepoztlan, au sud de Mexico.

Toutefois, la palme d’or revient au CasAnus, situé non loin d’Anvers, à Kemzeke. On appréciera le bon goût de ce logement insolite : il s’agit en fait de la réplique en polyester d’un intestin humain de 10 mètres, œuvre de l’artiste néerlandais Joep Van Lieshout. L’intérieur est lumineux, blanc et bien aménagé, rassurez-vous… Mais nous déconseillons cependant le lieu pour un rendez-vous romantique !

Chaque année, dès les premiers jours de l’automne, les forêts de Michoacán au Mexique sont le théâtre d’un fascinant spectacle. Des dizaines de millions de papillons monarques s’y rassemblent, à l’issue d’une migration de plus de 4000 km depuis la région des Grands Lacs en Amérique du Nord.

Les monarques ont longtemps été un mystère pour les scientifiques. Jusqu’en 1975, personne ne savait en effet où disparaissaient pendant l’hiver ces papillons aux ailes rouge-orangé. Ce n’est qu’après plusieurs dizaines d’années de recherches que le Canadien Fred Urquhart a découvert le but de leur voyage : la région montagneuse et parfois très froide de Michoacán, au nord-ouest de Mexico, par ailleurs classée au Patrimoine mondial de l’Humanité.

Ces papillons sont très résistants aux conditions climatiques difficiles et lors de leur incroyable périple de plus de deux mois, ils peuvent parcourir jusqu’à 35 km par jour, arrivant même à accumuler de la graisse pour le retour. Mais ce n’est pas leur seule particularité : alors que la plupart des coléoptères ont une durée de vie de quelques jours, ceux-là vivent parfois neuf mois.

Entre octobre et mars, les habitants de la région vous guideront jusqu’aux deux sanctuaires ouverts au public : celui de la Sierra Campanario et celui de la Sierra Chincua. Et si le soleil est au rendez-vous, vous aurez alors la chance de voir le ciel frémir sous les vols nuptiaux des papillons, vous offrant un spectacle magique…

Depuis le 5 juillet, la ville de Gap dans les Hautes-Alpes propose à ses visiteurs deux parcours ludiques pour découvrir le centre historique et une colline boisée, en famille et en s’amusant.

« Les mystères de Gap » et « Les mystères de St Mens », c’est ainsi qu’on été baptisées les deux chasses au trésor créées par l’office de tourisme de Gap. Au fil d’énigmes amusantes et instructives parents et enfants suivent un itinéraire pour visiter Gap ou découvrir la forêt de Saint Mens, située à proximité.

Dans l’un, ils devront par exemple trouver le bon nombre de sculptures représentant des masques de petits diables sur la cathédrale ; dans l’autre, une étape aura pour but d’indiquer à quoi servent les racines d’un arbre. Pour chacun des parcours, les explorateurs en herbe sont munis d’un plan avec le chemin à suivre ainsi que d’une fiche avec les énigmes à résoudre.

L’objectif de l’office de tourisme de Gap est de proposer des activités à pratiquer en famille, une initiative qui s’inscrit dans le programme « Innovation en milieu touristique rural » du Pays Gapençais. Pour participer, les visiteurs doivent retirer les itinéraires à l’office de tourisme, puis y revenir à la fin du circuit pour recevoir leurs récompenses !

Construites entre deux gouffres, contre la montagne ou sur la glace, ces pistes d’atterrissage sont parmi les plus dangereuses au monde.

A St Martin, les baigneurs affluent à Maho Beach pour profiter de l’attraction locale: décollage et atterrissage d’avions ont lieu à quelques mètres à peine de la plage. La petite taille de la piste d’atterrissage force les avions à descendre jusqu’à dix mètres seulement au dessus des baigneurs, causant parfois des accidents mortels.

Très courtes également, les pistes des aéroports de Saba (396,5 mètres contre 3000 en moyenne), construite entre deux falaises….

…et du Lesotho (416 mètres), qui donne directement sur un gouffre de 2,303 mètres.

A Gibraltar, la piste d’atterrissage traverse tout simplement une rue.

A Barra en Écosse, les avions atterrissent directement sur la plage: la « piste » est recouverte chaque jour par la marée et signalée de nuits par les phares des quelques voitures postées à cet effet. En cas d’inattention, les pilotes courent le risque d’atterrir dans un véritable bourbier.

L’obligation de slalomer entre les nombreuses zones interdites de survol par la CIA et la Maison Blanche rend l’approche de l’aéroport de Washington particulièrement délicate, plus encore dans le climat d’insécurité de l’après 11 septembre.

A Courchevel, l’étroitesse du terrain a nécessité la construction d’une piste inclinée à près de 20° – pilotes amateurs s’abstenir.

L’Ice Runway est construite à même la banquise…

Localisée entre une gigantesque montagne et un gouffre de plusieurs milliers de mètres, le tout à près de 3000 mètres d’altitude, la piste d’atterrissage de Tenzing-Hillary (Népal) présente un véritable challenge. A cette altitude, les pilotes ne disposent pas de toute la puissance de leurs avions.

Les spécialistes du réchauffement climatique ne donnent pas 50 ans à l’aéroport d’Osaka, artificiellement construit sur la mer.

Les vrais amateurs de gastronomie asiatique connaissent ce nom par cœur. Pour tous les autres, simples curieux ou aventuriers du goût, il est temps de faire un tour au supermarché des Frères Tang, référence absolue en matière de produits asiatiques qui sont proposés à des prix défiant toute concurrence.

Le magasin principal, ouvert en 1981 par deux frères d’origine chinoise – qui ne se nomment pas les frères Tang mais les frères Rattanavan – est essentiellement fréquenté par les asiatiques de la capitale. Pourtant, on voit de plus en plus d’occidentaux tenter de se frayer un chemin dans les rayons encombrés du magasin.

Pâtes à curry, citronnelle et autres feuilles de citrus feront le bonheur des fans de cuisine thaï, les nostalgiques du Vietnam trouveront tout le nécessaire pour cuisiner leurs propres nems et les mystérieux légumes chinois attireront les inconditionnels de l’Empire du Milieu… Dans cette gigantesque caverne d’Ali Baba asiatique, une immense variété de soupes instantanées chinoises ou thaï, des bières asiatiques telles que la Tsintao et la Singha, un large choix de thés, de pâtes, de riz, de poissons, de viandes, de sauces et d’épices en tout genre n’attendent que vous. Dépaysement garanti ! Pour les novices, le plus dur sera de choisir… Pourquoi ne pas commencer par goûter un fruit au nom barbare : rambutan, jacquier, durian ou encore mangoustan ?

Attention, sur votre route depuis le métro, vous croiserez des antennes du magasin principal, qui ne proposent pas autant de produits. Ne vous trompez pas ! Et soyez également attentifs à ne pas manquer l’entrée, qui ne donne pas directement sur la rue. Le magasin est ouvert tous les jours de 9h à 19h30, sauf le lundi et le dimanche après-midi. Il est situé au 48 avenue d’Ivry, dans le 13ème arrondissement (métro porte d’Ivry, ligne 7).