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Un charmant village pittoresque construit à flanc de montagne. De jolies petites maisons aux toits typiques surplombant un lac. Un paysage de carte postale, tantôt enneigé, tantôt noyé dans la verdure. C’est où à votre avis ? Vous dites « Autriche » ? Vous avez raison, mais vous auriez aussi bien pu répondre « Chine ».

Les habitants du village autrichien d’Hallstatt, classé à l’UNESCO depuis 1997, sont sous le choc depuis quelques jours. Leur maire a en effet appris par hasard, lors d’une visite à Hong Kong, le projet secret du groupe China Minmetal : le promoteur immobilier a l’intention de copier le village à l’identique, jusqu’à son église historique, dans la province chinoise du Guangdong.

Les plans seraient déjà bien avancés. Mais le problème, c’est que si cette copie pourrait avoir des retombées positives pour le tourisme, elle pourrait aussi poser un problème de légalité, selon l’UNESCO. Les autorités locales n’ont en effet pas été associées au projet et les Chinois ont secrètement relevé les cotes du village.

Si le projet voit le jour, les travaux devraient durer 6 ans, coûter 645 millions d’euros et le nouveau Hallstatt abriter un complexe avec appartements de luxe et centres commerciaux. On était habitués à entendre parler des contrefaçons chinoises de marques de vêtements, de jouets ou encore de médicaments, mais cette fois, la Chine a frappé encore plus fort !

Nous avions récemment parlé sur ce blog d’une balade vertigineuse en plein Toronto. Pour ceux qui ont aimé – et peut-être testé ? – voilà aujourd’hui une randonnée à Hawaï, dans le parc Nu’uanu Pali, qui mettra leurs nerfs à très rude épreuve : le Pali Puka. Sujets aux vertiges s’abstenir, même en vidéo c’est effrayant !

On peut y voir un groupe de téméraires avancer pas à pas sur une crête acérée comme une lame de rasoir. La récompense est à l’arrivée, au Pali Puka, qui offre un point de vue incroyable à travers un trou dans la roche, un « puka » en hawaien. Mais cette randonnée reste l’une des plus dangereuses du monde, à éviter les jours de vents violents, ce qui arrive souvent dans cette région.

Une horloge capable de fonctionner pendant 10.000 ans, le projet est ambitieux mais bien réel. Dans les montagnes du Texas, l’excavation du site qui accueillera cette montre hors normes a débuté.

60 mètres de hauteur pour 10 mètres de large, c’est la taille imposante que mesurera l’Horloge des 10.000 ans. Le mécanisme géant sera installé dans une grotte creusée artificiellement à l’ouest du Texas, aux États-Unis. Ce projet surprenant et original a été initié en 1986 par Danny Hills, un informaticien californien.

Il faudra attendre plusieurs années avant de voir cette grande horloge finalisée. Mais une maquette de trois mètres de hauteur est exposée au musée des Sciences de Londres depuis 1999. L’objectif de l’Horloge des 10.000 ans sera de transmettre un héritage de taille aux générations futures. A l’image de nombreux monuments qui ont traversé les âges, comme les Pyramides, l’horloge serait le témoin de notre époque.

Pour résister au passage des années, et des siècles, le mécanisme sera composé d’acier inoxydable et de céramique. Afin d’éviter la désynchronisation, le soleil positionné à son zénith sera un référent quotidien.

Le site texan sera accessible au public et l’Horloge des 10.000 ans sera apparente. Un escalier en colimaçon mènera les visiteurs autour de cette curieuse structure… La date précise de finalisation du projet n’a pas été fournie mais espérons que l’horloge ne prenne pas trop de retard.

Flotter dans les airs, qui n’en a jamais rêvé ? Peu de monde. D’ici quelques mois, quelques chanceux pourront réaliser leur rêve en jouant les astronautes le temps d’un vol à bord de l’avion Airbus Zéro G.

Jusque là, en France, les vols paraboliques permettant d’être en apesanteur pendant quelques instants, étaient mis au service des astronautes. D’ici quelques mois, un premier vol commercial devrait décoller avec une quarantaine de touristes à son bord, moyennant la somme de… 4000 euros par passager ! Le rêve a un prix.

L’ouverture des vols zéro gravité au grand public a été annoncé par l’ancien spationaute Jean-François Clervoy, PDG de la société Novespace (filiale du Centre national d’études spatiales – CNES) à l’occasion du salon du Bourget.

Sous réserve d’autorisation de la Direction générale de l’aviation civile, l’avion devrait s’envoler de Bordeaux d’ici la fin de l’année. L’Airbus zéro G est le plus gros appareil en Europe pouvant reproduire ces conditions.

Lors de son ascension, l’avion s’incline à 49°. Arrivé à une certaine altitude, les moteurs sont coupés : c’est à cet instant que l’apesanteur commence. Les passagers sagement assis se mettent à flotter, pouvant tournoyer, discuter la tête en bas, ne ressentant plus aucune sensation de pesanteur… Lorsque le pilote remet les gaz, attention la chute ! L’avion effectue ainsi plusieurs paraboles.

Mardi 22 juin au matin, un vol de démonstration était réalisé au salon du Bourget, embarquant à son bord quarante invités. Jusqu’à dimanche, les visiteurs du salon pourront voir cet Airbus Zéro G, et fermez les yeux pour s’imaginer flotter un jour…

« Mummies of the World », c’est le nom de l’exposition qui se tiendra jusqu’au 23 octobre 2011 au Franklin Institute de Philadelphie, aux États-Unis. Des momies du monde entier, humaines et animales, y sont exposés, pour un voyage à travers le temps, instructif et hors du commun.

La visite est atypique : faire face à des corps datant de siècles, voire de millénaires, ne laisse pas indifférent. Les découvertes les plus déroutantes sont certainement les momies de Johannes, un jeune bébé, et celle d’un enfant péruvien de dix mois né plus de 3.000 ans avant Toutankhamon… soit aux environs de 4500 ans avant J.-C. Des petits corps frêles conservés comme des poupons pendant des centaines et milliers d’années.

L’exposition présente d’autres hommes et femmes momifiés à travers les siècles : un baron allemand décédé au 17e siècle dont le corps a été conservé dans la crypte familiale ; Veronica et Michael Orlovits, parents de Johannes dont les corps furent découverts en Hongrie en 1994, près de deux cents ans après leur décés. Les momies viennent d’Égypte mais aussi d’Europe, d’Amérique du Sud, d’Océanie et d’Asie… là est tout l’attrait de cette exposition qui met en lumière l’histoire et le patrimoine de la planète entière.

« Mummies of the World » expose également des momies d’animaux : un singe hurleur, une hyène, des grenouilles ou encore un chat d’entre 305 et 30 ans avant J.-C.

Une visite fascinante et envoûtante, peut-être quelque peu troublante pour les âmes les plus sensibles : à ne pas manquer si Philadelphie est sur votre chemin.