En Belgique, le train solaire est sur les rails

C’est une grande première : depuis ce lundi 6 juin, des trains se déplacent grâce à l’énergie solaire sur les rails de Belgique. 16.000 panneaux photovoltaïques produisent l’électricité nécessaire au fonctionnement de l’un des axes ferroviaires belges.

Le tunnel ferroviaire couvert de panneaux solaires près d'Anvers en Belgique

Dans la région d’Anvers, au nord de la Belgique, une ligne de train fait désormais figure d’exemple en matière d’innovation technologique. Les 16.000 panneaux solaires ont été installés sur un tunnel de 3,5 km de long. L’énergie produite permet d’alimenter les infrastructures comme l’éclairage et les panneaux de signalisation mais aussi, et surtout, de faire avancer les trains.

Le premier train a circulé lundi 6 juin sur une distance de 25 kilomètres. L’initiative est encourageante et prometteuse. De telles installations permettraient en effet de rejeter 2400 tonnes de CO2 de moins. D’après le réseau belge, la SNBC, les 50.000 m2 de panneaux photovoltaïques produiront 3,3 mégawatts d’énergie en un an. Assez pour alimenter ce trajet, mais encore peu à l’échelle du réseau.

Le projet, qui a coûté 15 millions d’euros, est donc un premier pas concluant vers un nouveau modèle de déplacement « vert » dont les essais sont à poursuivre et à étendre.

En France, la SNCF expérimente depuis l’année dernière l’alimentation solaire sur un train express régional en Poitou-Charentes. Mais à la différence de l’initiative belge, l’énergie dégagée des panneaux solaires est mise à profit pour l’éclairage et la climatisation des rames mais ne permet pas le tractage de celles-ci.

Il faudra donc encore un peu de patiente avant d’être poussé par les rayons du soleil.

Birmanie : l’opposition appelle à un tourisme responsable

Comme beaucoup de voyageurs amoureux de l’Asie, vous êtes attirés par la Birmanie (Myanmar), mais l’épineuse question du boycott vous pose problème : d’un côté, refuser de vous y rendre peut aider à faire pression sur la dictature, mais de l’autre, cela risque d’isoler encore plus la population. Une annonce historique d’Aung San Suu Kyi, la célèbre opposante au régime birman, vous aidera peut-être à faire votre choix : elle qui appelait au boycott des voyages dans le pays depuis 1996, souhaite aujourd’hui le retour des touristes.

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“Le succès de cette forme de tourisme ne dépend pas seulement des agences de voyages, des guides, des hôtels et des entreprises de transports. Elle vient aussi de l’attitude et de la coopération des touristes eux-mêmes. Il est essentiel de trouver le juste équilibre entre des considérations commerciales et le développement humain, social et culturel du pays”,  déclare le porte-parole de son parti, la Ligue nationale pour la démocratie (LND).

Droits de l’homme et liberté d’expression bafoués, travail forcé, déplacement des populations, budgets de l’éducation et de la santé réduits à néant, blanchiment de l’argent de la drogue… La Birmanie reste bel et bien une dictature et il convient de ne pas l’oublier lors de votre séjour. Pourtant, si vous faites attention à votre manière de voyager, une bonne partie de l’argent que vous dépenserez ira à la population et non au gouvernement.

Pour cela, quelques règles essentielles sont à observer.

Voyagez en petits groupes et non en voyages organisés. Cela vous permettra d’être au plus près des Birmans et de découvrir plus que le « beau côté » du pays mis en avant par la junte militaire.

Pour ne pas mettre en danger la population, n’abordez jamais de vous même des sujets liés à la dictature : les espions du régime sont partout et cela risquerait de conduire vos interlocuteurs tout droit dans l’enfer des prisons birmanes. Pourtant, si dans des lieux protégés, des habitants vous parlent de leur quotidien, écoutez-les et témoignez à votre retour, mais pas avant, de ce que vous avez entendu.

Ouvrez également grand vos yeux, vous serez certainement témoins à plusieurs reprises de l’omniprésence de la junte militaire.  Sachez cependant que vous ne pourrez pas aller partout : un tiers du pays est interdit aux étrangers.

Enfin, boycottez le plus possible les hôtels et moyens de transport de l’état. Privilégiez le bus plutôt que l’avion, ce qui est en outre une expérience unique d’immersion au sein de la population.

Vous découvrirez alors un pays sublime qui regorge de sites tous plus fabuleux les uns que les autres, dont voici un aperçu. L’envoûtante Paya Schwedagon, à Rangoon (Yangon), est le monument le plus sacré du pays.

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A Bagan, vous admirerez plus de 2000 temples dispersés sur une plaine immense, rivalisant largement en splendeur avec ceux d’Angkor au Cambodge.

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Au Lac Inlé, vous pourrez aller à la rencontre de multiples ethnies et apprendre à connaître leurs traditions ancestrales, dans des paysages d’une beauté irréelle.

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Un voyage en Birmanie n’est pas un voyage comme les autres. Vous n’en reviendrez pas tout à fait le même et le souvenir d’une population accueillante et généreuse restera longtemps gravé dans votre mémoire.

Photovore vous fait gagner des SD

Les vacances approchent rapidement, il est donc temps de les préparer comme il se doit. Pour immortaliser ces merveilleux moments qui vous attendent, le site Photovore, spécialiste de la photo numérique, vous donne la possibilité de gagner des cartes mémoires PNY.

A l’occasion du lancement de sa page Facebook, Photovore s’associe à la marque PNY, pour vous faire gagner jusqu’à 20 cartes mémoire PNY, class 10.

Pour participer, il vous suffit d’aimer la page Facebook de Photovore d’ici vendredi. Un tirage au sort aura lieu le vendredi 10 juin pour désigner les gagnants.

Dépêchez-vous de cliquer ci-dessous pour participer, il ne reste que quelques jours !

Bangkok : notre guide gratuit est en ligne !

Bangkok, métropole incontournable de l’Asie du sud-est, à mi-chemin entre tradition et modernité, est une ville unique en son genre à laquelle on a vite fait de s’attacher. Pour vous aider à vous y sentir comme chez vous, PartirDemain vous offre gratuitement son tout nouveau guide de la ville : retrouvez-y les lieux incontournables à visiter, de bonnes adresses pour manger et sortir et des conseils pratiques !

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Son nom entier en thaï signifie littéralement « ville des anges, grande ville, résidence du Bouddha d’émeraude, ville imprenable du dieu Indra, grande capitale du monde ciselée de neuf pierres précieuses, ville heureuse, généreuse dans l’énorme Palais Royal pareil à la demeure céleste, règne du dieu réincarné, ville dédiée à Indra et construite par Vishnukarn ». Quel meilleur symbole de cette ville impossible à résumer en un mot !

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On ne peut en effet énumérer tous les atouts que recèle celle que l’on nomme également « la Venise de l’Asie », surnom qu’elle doit à ses khlongs, les canaux qui la sillonnent.

Tous vos sens y seront sollicités. Pour les amateurs de gastronomie thaïlandaise, l’une des plus réputées au monde, Bangkok est une véritable caverne d’Ali Baba qui propose petites échoppes comme grands restaurants, à une qualité et des prix imbattables. Pour le plaisir des yeux, du Bouddha couché du Wat Pho au Palais Royal en passant par la maison de Jim Thompson, vous serez servis. Stands de rue, marchés, quartiers festifs, circulation chaotique : l’exceptionnelle animation de Bangkok de jour comme de nuit comblera vos oreilles et votre odorat ! Enfin, vous découvrirez vite que la ville est le royaume du shopping : vos mains n’en finiront plus de fouiller les étals de rue et les boutiques des centres commerciaux.

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Et pour vous accompagner dès le début de votre séjour, nous vous aidons à trouver votre billet d’avion au meilleur prix, grâce à notre comparateur de vols… Bon voyage !

Voyageurs, le mobile est votre ami

Il est cinq heures. Paris s’éveille. Il n’y a pas encore foule dans le RER. Un peu de répit ne fera pas de mal à ces acteurs de la France qui se lève tôt. Pour les retardataires, il faudra affronter la cohue et se frayer un chemin jusqu’à ces fameux panneaux d’affichage. Ceux où sont listés les horaires de départ et d’arrivée des trains et avions. Ils envahissent toujours le quotidien de ceux qui voyagent loin pour aller travailler. Plus ponctuellement, pour les vacanciers, c’est chaque fois la même histoire : on cherche encore et toujours… sans parvenir à fixer son regard : au beau milieu de la file d’attente, impossible de repérer la ligne qui nous intéresse ! Air France l’a bien compris et mise tout sur les nouvelles technologies.

un aperçu de l'application

Le temps, c’est de l’argent

« Y’en a marre », scandaient les manifestants qui prirent part au dernier défilé du 1er mai. Une phrase qui se lit de plus en plus régulièrement sur les lèvres des clients des compagnies aériennes. A trop chercher, dans l’affaire, on perd de longues minutes passées à éplucher ces panneaux à l’affichage illisible, quand il n’est pas mis à jour au moment où on s’y attend le moins.

La vie est un jeu, prétendait Sony. Ce qui est vrai pour un navigateur Internet l’est beaucoup moins pour un panneau : pas de touche « précédent » pour revenir en arrière jusqu’au volet désiré ! Pour y remédier, le groupe Air France / KLM compte bien surfer sur la vague des smartphones, ces nouveaux téléphones mobiles « intelligents ». Si le SMS reste un moyen efficace pour avertir la clientèle de tout changement, de quelques heures à plusieurs semaines avant leur vol, la généralisation de l’Internet mobile permet à la compagnie au blason tricolore d’entretenir avec ses clients une relation à distance. Paradoxalement, grâce à la communication en temps réel, la proximité informative entre Air France et ses passagers s’en trouve renforcée.

Ah, les mobiles...

Six cent vingt mille !

« Diantre, palefrenier, qu’ouïs-je là ? Tant de SMS auraient-ils vraiment été envoyés depuis la mise en place, en février dernier, de cet intrigant service dénommé Air France Connect ? »

« Tout à fait, votre altesse. Désormais, vous pourrez à tout moment obtenir des informations sur votre vol. Du simple retard à l’annulation pure et dure, tout vous sera signalé. On vous notifiera même des changements les plus mineurs : la porte ou le terminal d’embarquement, par exemple. Pour ce faire, il suffira de lancer, d’un habile toucher de phalange, cette application disponible aussi bien pour les heureux possesseurs de terminaux BlackBerry et iPhone que pour les détenteurs d’un appareil tournant sous Google Android. »

« Saperlipopette ! On entend dire en ce bas-monde qu’il serait même possible de gérer sa réservation de A à Z » ?

« C’est ça même. Dès que vous aurez acheté votre billet, vous pourrez choisir votre place dans la cabine, imprimer vos cartes d’embarquement et surtout modifier à tout moment les informations fournies. »

« Je vous remercie vivement, mon bon ami. Vous serez promu au rang de développeur d’applications. J’en mets ma main à couper ». Et le palefrenier de s’en aller le sourire aux lèvres.

Pour rester informé

Choisir la meilleure place en avion

On prend les mêmes et on recommence. Après Y a-t-il un pilote dans l’avion, le second volet de la série reprend le concept, en le centrant cette fois sur un élément déterminant de tout trajet aérien : les sièges. Il est l’un des seuls paramètres sur lequel les voyageurs du ciel puissent prétendre influer ; alors, pourquoi s’en priver ? De nos jours, la course au profit a imposé un tri sur le volet des places, certaines étant jugées plus confortables que d’autres. Pour ces dernières, les compagnies aériennes n’hésitent pas à asséner aux clients potentiels le coup de grâce financier : jusqu’à 50€ supplémentaires, simplement parce qu’un siège est prétendument plus confortable.

des sièges de luxe

Les places à éviter

Il est de ces sièges qui n’apportent guère à leurs occupants que des désagréments. Fuyez-les comme la peste, le confort de votre trajet le vaut bien. En premier lieu, seront les dindons de la farce ceux qui s’assoiront à proximité des toilettes. Malgré la proximité à ce qui se révélera être une providence après une petite collation arrosée d’un jus de fruits ou d’une canette de soda, c’est la cohue assurée tout au long du vol, avec l’atterrissage comme summum du brouhaha. Moralité : éloignez-vous des toilettes !

Dans le genre bruyant, les places centrales (sur le plan vertical, c’est-à-dire une place sur trois dans les appareils traditionnels) s’en tirent elles aussi avec une mention. Les déplacements sont généralement incessants, entre la voisine côté couloir, qui a oublié son stylo dans son sac, et le jeune homme assis côté hublot, qui, dans un élan de galanterie, se propose tout naturellement de le lui retrouver au fin fond des compartiments réservés aux bagages cabine. De plus, impossible de prédire le gabarit de ces mêmes voisins. Se retrouver entre deux armoires à glace restreindra d’autant le confort.

des sièges de classe éco

Au fond de la classe, point de radiateur pour vous rappeler aux (bonnes ?) années passées à suivre assez évasivement les cours d’histoire-géographie. En revanche, les sièges de la dernière rangée ont tout d’une douloureuse réminiscence. Vous vous rappelez certainement ces chaises usées par les arrière-trains de centaines d’écoliers passés par là avant vous. Il en va de même avec les places collées à la cloison du fond : elles souffrent d’une inclinaison qui, à la longue fatigue le dos.

Enfin, les places à proximité des cuisines, si elles permettent de figurer parmi les premiers servis à l’heure du repas, vous mettent aussi aux premières loges pour ce sempiternel concert de claquements de portes et de préparation de plateaux. De quoi mettre un côté bling-bling dans son trajet, au son des cuillères et fourchettes.

Les meilleures places

Dans les airs comme sur le plancher des vaches, tout est question d’appréciation et de sensibilité personnelle, les vaches en moins dans le premier cas. On jettera tout de même un œil au côté hublot : la vue qu’offrent les premières minutes après le décollage et avant l’atterrissage y est imprenable. Attention de ne pas se positionner en vis-à-vis des ailes, auquel cas le paysage en vue demeurera un tableau inerte : un long bout de ferraille affublé de quelques réacteurs.

vue sur l'aile

S’il y a tout de même un avantage certain à se poser près des ailes, il réside dans l’amortissement par ces dernières des grosses turbulences. En effet, au centre d’un appareil moderne, les perturbations sont moindres et les mouvements parasites, atténués. Combinée au côté couloir, l’endroit présente de nombreux intérêts : facilité d’installation et de déplacement (on ne gêne personne au moment de se lever), avec cette rare possibilité d’allonger les jambes.

Pour en savoir plus, Internet sera le théâtre d’une démarche en deux temps. Chaque compagnie, sur son site officiel, est tenue de mettre à disposition de ses clients un calendrier des vols, sur lequel il est systématiquement précisé quel avion est affrété pour quel vol. Une fois les recherches abouties, reste à se munir du plan de cabine voulu, pour consulter en connaissance de cause les nombreux forums et sites de voyages. On y trouve des avis postés par des clients du monde entier. L’initiateur dans le domaine reste SeatGuru, désormais suivi de près par SeatExpert, SeatMaestro et BestPlaneSeat.

Printemps 2011 : chaleur et sécheresse records

Provisoire et pourtant si éloquent. Le bilan climatique dressé par Météo France pour les premiers mois de l’année 2011 en dit déjà long sur ce qui nous attend cet été. Le mercure n’a jamais tutoyé les sommets avec tant de régularité depuis plus d’un siècle. Le printemps a tout simplement été exceptionnel : des températures moyennes bien au-dessus des normales et des précipitations quasi inexistantes. Premiers touchés, les agriculteurs ont beau pester : il est trop tard pour compenser les folies du climat. Et ce ne sont pas les quelques orages annoncés pour la fin de la semaine qui changeront la face d’une situation dramatique.

La sécheresse a encore frappé

Évaporation et assèchement des sols

Trois phénomènes ne valent pas toujours mieux qu’un. Preuve en est avec ce malheureux concours de circonstances, qui a mené à la combinaison de plusieurs facteurs responsables d’une sécheresse jamais vue depuis 1959. Tout le territoire français a été touché, hormis la façade méditerranéenne, qui a pu capitaliser des abondantes pluies tombées en mars. Et depuis, plus rien ! Pas une goutte dans l’Hexagone. Au contraire, les pluviomètres ont pris de sérieux coups de soleil, alors même que l’hiver les avait tout juste remplis au niveau normal. Les nappes phréatiques, notamment dans le Nord et dans l’Ouest, ne sont d’ores et déjà plus en mesure de subvenir au besoin en eau des cultures céréalières.

Les cultures vont en subir le contrecoup

Un bilan inhabituel

Même de mémoire de Poilu, on n’avait quasiment jamais vu ça. Jusqu’à début mars, il caillait encore sec dans les rues. Les températures étaient même légèrement inférieures aux normales de saison. Pourtant, dès l’équinoxe de printemps, le mercure a bondi, pour faire du mois d’avril le plus chaud du siècle après avril 2007. Rebelote en mai, avec des maximales jamais vues au cours du vingtième siècle. En pleine phase de croissance et de réveil après l’hiver, la végétation a vite consommé les quelques réserves accumulées par les sols. D’autant plus qu’il a plu à peine la moitié des valeurs saisonnières habituelles.

Les pluviomètres n'ont pas eu beaucoup de boulot

Changement climatique

On se demande forcément d’où nous vient cette sécheresse peu providentielle, qui a tout d’un cadeau empoisonné. La victime expiatoire est toute trouvée. Son nom, l’effet de serre. Réservés, les climatologues préfèrent jouer la carte de la prudence, en se gardant donc de tirer la sonnette d’alarme. Selon les statistiques, de telles périodes de sécheresse ont déjà eu lieu à de nombreuses reprises au cours de l’Histoire. Du moins depuis que l’on tient à jour des archives de relevés météorologiques.

sol craquelé

Back to the future ?

Une telle tournure des événements est-elle représentative du climat qui règnera sur Terre dans l’avenir ? Malgré les émissions toujours plus massives de gaz carbonique, seul le sud de l’Europe serait davantage touché par des canicules. Les températures relevées en 2003 y constitueraient une moyenne plausible pour l’horizon 2070. Plus au nord, le temps varierait toujours, tout au long de l’année, avec à peine un degré de plus en moyenne. De ces variations diachroniques, on considèrera également l’aspect géographique : comme l’explique la NASA, les vagues de chaleur pourraient alternativement toucher l’un ou l’autre des cinq continents. Seul l’Antarctique, au prix de quelques milliers de kilomètres de banquise liquéfiés, resterait un paradis blanc.