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Que cela soit par goût pour leur esthétisme particulier ou par nostalgie face à la poésie qui émane de ces lieux où le temps s’est figé, les touristes sont de plus en plus attirés par les villes fantômes, qui sont en passe de devenir les nouveaux lieux à la mode. Mais pourquoi ont-elles été abandonnées, quelles sont leurs histoires ? Tour d’horizon de quelques cités hantées dans le monde.

Villes fantômes pour cause de désindustrialisation

Hashima, dans le sud du Japon, est une typiquement une ville témoin de la désindustrialisation. Elle fut extrêmement peuplée jusqu’en 1973 en raison de son important gisement de houille mais la baisse de l’activité minière a provoqué le départ de tous les habitants et l’abandon des infrastructures. Elle peut aujourd’hui se visiter.

Kadykchan, en Russie, est dans le même cas. Fondée dans les années 40 suite à la découverte d’un gisement de charbon, elle abritait plus de 10 000 habitants en 1986, mais la dissolution de l’URSS provoque l’arrêt de l’exploitation et la population s’exile petit à petit.

Le village de Kolmanskop est situé dans le désert du Namib, en Namibie. Bâti en 1908 à cause de la présence de gisements de diamants, il disposait alors d’un hôpital très bien équipé pour l’époque. Dur à croire quand on visite aujourd’hui ses maisons envahies par le sable.

Villes fantômes pour cause d’accidents

Preuve irréfutable du statut de ville fantôme de Centralia, en Pennsylvanie : son code postal a été supprimé. La ville s’est vidée petit à petit de sa population depuis les années 80, lorsqu’un feu d’ordures mal atteint s’est propagé jusqu’à la mine de charbon sous la ville. Il brûle depuis 1962 et ne devrait pas s’arrêter avant 250 ans ! Pas de temps à perdre donc, pour visiter la ville…

La ville de Bodie, en Californie, a été construite à l’époque de la ruée vers l’or. Peuplée par plus de 6 000 habitants en 1880, on y trouvait deux banques, une voie de chemin de fer, une prison et plusieurs journaux. Elle a progressivement été abandonnée suite à plusieurs incendies. Elle est aujourd’hui à nouveau remplie, mais de touristes.

Créée dans les années 70 pour héberger les employés de la centrale nucléaire de Tchernobyl, Prypiat en Ukraine est devenue fantôme après l’explosion de la centrale en 1986, puis l’évacuation de ses habitants, laissant tout en l’état. Nous en avions parlé sur ce blog il y a quelques semaines, car les autorités ont décidé l’ouverture aux touristes.

Conçu comme un projet à l’architecture futuriste à la fin des années 70, le centre de vacances de Sanzhi Pod City, sur l’île de Taiwan, est aujourd’hui un lieu déserté, baptisé « les ruines du futur ». Il fut abandonné en raison de problèmes de financement et d’accidents pendant la construction. Il est actuellement menacé de démolition.

La fascinante Craco, en Italie, a servi de décor au tournage de la Passion du Christ de Mel Gibson en 2004. C’est une vraie ville fantôme avec ruelles et palais, sûrement la plus ancienne de toutes puisque son édification remonte à 1060. La population commença à quitter la ville en 1963, suite à des éboulements.

Villes fantômes pour cause de guerres

Ancienne destination touristique numéro 1 de Chypre dans les années 70, Varosha est abandonnée depuis le 15 août 1974, jour où l’armée turque s’empara de la ville. La situation reste inchangée depuis et la ville est inaccessible car entourée de barbelés.

160 000 habitants vivaient autrefois à Agdam, en Azerbaïdjan. La ville, dont les habitants ont fui en quelques jours en 1993, suite à un conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, possédait même un aéroport !

Après Chapeau melon et bottes de cuir, été oblige, les maillots de bain sont de sortie. Une occasion qui, samedi dernier, est tombée à pic, pour rapporter gros à 25 chanceux qui n’ont pas eu peur de se présenter en petite tenue. Encore fallait-il avoir connaissance de l’opération lancée par la compagnie STA Travel.

Cette leçon vaut bien un fromage

Filou comme Maître renard, il valait mieux l’être, ce 28 mai, au petit matin, à l’heure où blanchissait encore la campagne genevoise. Un soupçon de culot et d’indifférence étaient les bienvenus. Loin de passer incognito, les quelques dizaines de voyageurs qui ont tenté l’expérience ont eu, pour certains, toutes les peines du monde à soutenir le regard des autres. Mais que faisaient-ils donc à se promener en maillot de bain dans le quartier de Saint-Gervais, plutôt frisquet à cette heure-là ?

Premier arrivé, premier servi

La réponse se trouvait du côté de chez STA Travel, agence discount très prisée des étudiants, et qui fêtait l’ouverture de son troisième point de vente à Genève. Ce sont d’ailleurs les jeunes qui sont venus en force au rendez-vous. Tout le monde n’a pas été gâté, mais les 25 premiers à se présenter au guichet, en bonne et due forme malgré leur quasi-nudité, se sont vus gratifiés d’un joli cadeau : un vol gratuit vers la destination de leur choix. Dans le plus simple appareil, sans chapeau melon ni bottes de cuir.

Une bonne pièce de théâtre se joue toujours en plusieurs actes. Et d’aucuns de contredire ce concept qui se transpose bien malgré lui à la réalité d’une drôle d’affaire, irrésolue depuis bientôt deux ans. Le 1er juin 2009, le désormais tristement célèbre Airbus A330 du vol AF447, censé relier Rio à Paris, s’écrasait quelques heures après son décollage du territoire brésilien. Restée en suspens jusqu’au lancement de nouvelles phases de recherches, l’issue semble chaque jour plus proche, alors que le drame refait surface en même temps que ses seuls témoins : les boîtes noires.

Sur un air de Madonna

A la barre, la petite starlette des salles de concert américaines n’aurait que ses yeux pour pleurer. Elle qui, en compagnie de Justin Timberlake et Timbaland, chantait « 4 Minutes to save the world » (en français dans le texte, « 4 minutes pour sauver le monde« ), avait inopinément prédit le destin des 228 personnes qui perdirent la vie après un décrochage subit, au-dessus de l’Atlantique.

Plus exactement, l’appareil a touché la surface de l’océan quelques 3 minutes et demie après avoir amorcé sa descente fatale. Ce sont les conclusions tirées par le Bureau d’Enquêtes et Analyses (BEA) après examen du contenu restitué par les boîtes noires.

Panique dans l’oreillette

Un seul être vous manque et tout est dépeuplé. Ils étaient trois dans le cockpit et se sont pourtant sentis bien seuls, comme livrés à eux-mêmes, dès lors qu’ils sont entrés dans une zone de turbulences. Les sondes censées délivrer les informations de base nécessaires au pilotage n’ont semble-t-il pas résisté au brutal changement de température auquel l’appareil a été soumis.

Endommagées, elles auraient délivré des informations erronées ou tout du moins contradictoires, ce pendant près d’une minute. Suffisamment pour anticiper « une chute brutale » de la vitesse de croisière, selon le BEA. Dès lors, les dernières minutes furent ponctuées de déclarations équivoques : « on n’a aucune indication qui soit valable », lâchaient tour à tour les deux copilotes restés dans le cockpit, tandis que le commandant de bord avait pris quelques minutes de pause.

« Ça devrait bouger un peu plus »

En l’occurrence, toujours selon les boîtes noires, cette déduction fut l’œuvre de l’un des deux copilotes. Celui-ci s’est empressé d’avertir le reste de l’équipage, qui n’a pas semblé broncher. Idem pour le commandant de bord, qui n’a rejoint le poste de pilotage qu’au bout de plusieurs minutes. Il n’aurait pas eu le temps de reprendre les commandes, laissées pour l’occasion à ses subordonnés.

Du côté d’Air France, on poursuit la politique du dos rond. Cette nouvelle manière d’appréhender les faits va d’ailleurs à l’encontre des versions émises depuis maintenant deux ans. La compagnie estime en effet que « l’équipage a suivi l’évolution météorologique et a effectué un écart de route« , pénétrant alors dans une zone de turbulences. Les sondes de vitesses seraient à l’origine d’un dysfonctionnement général : tour à tour, le pilote automatique, les sécurités et les autres aides au pilotage se sont désactivés. Assez pour que l’avion pique soudainement du nez. 3 minutes 30 en enfer, un court métrage inédit qui ne sera jamais diffusé. Au grand regret des familles des victimes, toujours à la recherche d’une vérité, serait-ce substantielle.

A partir de novembre prochain, les coffee shops d’Amsterdam, connus pour permettre légalement la vente et la consommation de cannabis, fermeront leurs portes aux touristes. Le gouvernement néerlandais souhaite limiter les nuisances et la criminalité liées au trafic de drogue. Du côté des voyageurs, la déception pour certains risque d’être à la hauteur.

Les Pays-Bas, et en particulier Amsterdam, sont connus pour leur politique très libertaire, qui dénote par rapport aux pays voisins. Le « quartier rouge » est par exemple célèbre pour être celui de la prostitution, légale dans la pays. La consommation autorisée de cannabis est un autre « plaisir », illicite dans la plupart des autres états, qui attire de nombreux touristes européens, jeunes ou moins jeunes.

La politique « de la porte ouverte », instaurée depuis 1976, autorise la vente et la consommation de cannabis dans les quelques 220 coffee shops de la ville néerlandaise. Mais ce qui a fait le bonheur de milliers d’étrangers s’envolera en fumée d’ici quelques mois.

Les ministres de la Santé et de la Justice comptent mettre fin à cette mesure afin de « s’attaquer aux nuisances et à la criminalité associées aux coffee shops et au trafic de drogues », ont-ils fait savoir dans une lettre adressée au Parlement néerlandais.

Des restrictions pour les locaux

D’ici la fin de l’année, les touristes ne pourront plus se fournir en cannabis dans ces établissements. Seuls, les résidents hollandais auront la possibilité de le faire, mais à certaines conditions. Ils devront se munir d’une licence valable un an et un petit commerce de cannabis ne pourra compter plus de 1500 membres.

C’est donc la fin de ce que certains qualifient de « tourisme cannabique », un tourisme permissif qui attire des milliers de visiteurs chaque année. Les plus pessimistes, ou les plus déçus, affirmeront que la côte de popularité d’Amsterdam va baisser en flèche. Les mordus de voyage certifieront que la ville hollandaise a bien d’autres atouts. Allez voir par vous-même et laissez vous entrainer par notre tout nouveau guide de voyage sur Amsterdam !

Dans les bars comme dans la vie, les hommes préfèrent-ils les blondes ? Personne n’est encore parvenu à mettre tout le monde d’accord sur l’une des questions qui turlupine encore le genre humain, ce depuis qu’existe celle qui reste au centre de la polémique : quelle est la meilleure bière au monde ? Les spécialistes eux-mêmes ont toutes les peines du monde à établir un classement qui, à défaut de faire l’unanimité, fasse au moins large consensus. C’est un fait, l’équipe de PartirDemain est loin d’avoir visité toutes les brasseries du monde. Nous avons pourtant dressé une liste des bières qui sont pour nous incontournables. A votre charge d’apprécier ou non.

A vos souhaits

Närke Kaggen Stormaktsporter. Ça vous parle ? Les chances sont minimes. Surtout avec une telle bouteille à l’apparence austère, munie d’une simple étiquette qui semble avoir été imprimée à la va-vite. Servie légèrement fraîche (entre 10 et 14 degrés), cette bière de type Stout est pourtant l’une des plus appréciées par la communauté des amateurs.

Nous avons eu la chance d’en goûter quelques gorgées. A 9,5% d’alcool, il faut savoir jouer la modération. Heureusement, la Närke a bien d’autres arguments à revendre : vieillie en fût de chêne durant deux bons mois, elle est sur le marché depuis seulement quelques années. Son goût mielleux en fait la compagne idéale des pâtisseries et autres plaisirs sucrés.

La légende des siècles

Au dix-neuvième siècle, Victor Hugo l’a côtoyée. Lors de ses quelques voyages outre-Rhin, il en a certainement bu quelques bocks. La Trumer Pils, avec ses 400 ans d’âge, figure régulièrement parmi les têtes d’affiche des compétitions internationales. Récemment, lors de la Coupe du Monde des bières, cette autrichienne a été primée pour sa saveur légèrement acidulée et la vive fraîcheur de sa mousse comme de sa robe blonde.

Dans le registre des vieux de la vieille, la Paradox Grain incarne le mythe de la bonification avec l’âge. Comme le whisky, cette brune de caractère est brassée selon une recette ancestrale qui lui confère cette saveur unique. Cette bière, légère et accrocheuse, est produite au Royaume-Uni, dans une petite maison traditionnelle de Fraserburgh.

Une blonde, une fois

Aussi folle que le personnage représenté sur son étiquette, la Brugse Zot Blond a remporté de nombreuses distinctions au cours des dernières années. On apprécie tout particulièrement sa saveur fruitée qui plaira tout particulièrement aux gourmands. Légère et pétillante, cette Belge qui passe comme une lettre à la Poste est servie dans la plupart des brasseries bruxelloises. C’est là que nous avons pu en savourer un demi, accompagné d’un en-cas des plus banals : un sandwich jambon-beurre. Inutile de préciser que la boisson fut de loin le meilleur élément du repas.

Ça y est ? Notre sélection vous a fait monter au septième ciel ? Redescendez sur terre et préparez votre prochain séjour en Allemagne, en Belgique ou au Royaume-Uni ! Avec l’aide de nos guides et du comparateur de vols, toutes les démarches devraient se passer pour le mieux.

Les cloches de Pâques sont parties il y a à peine plus d’un mois et vous êtes déjà en grave état de manque ? Pour vous il n’y a pas de meilleur livre que Charlie et la chocolaterie ? C’est donc officiel, vous êtes un drogué du chocolat. Voici qui va aggraver encore un peu votre addiction : un panorama du tourisme version chocolat.

Produit à partir de la fève de cacao fermentée, torréfiée puis broyée, le chocolat n’a jamais été aussi à la mode. On lui prête toutes les vertus : bienfaits pour la circulation sanguine, suppression de la toux, effets aphrodisiaques, antidépresseur… Alors pourquoi se priver ? Préparez vos bagages et c’est parti !

Un Musée du Chocolat
Vous aimez tant le chocolat, que vous voulez tout en connaître ? Votre première étape sera donc Cologne, en Allemagne. Pas pour son eau bien connue, mais pour le Musée du Chocolat, qui retrace toute son histoire depuis sa découverte par les Incas aux méthodes modernes de production. En ressortant, vous serez incollables sur les étapes de la fabrication d’une tablette de chocolat, grâce à la reconstitution d’une chaîne de production à l’intérieur du musée.

Le Train du Chocolat
Après cette introduction intellectuelle, vous voilà parés pour le reste du périple. En voiture et place au goût ! Vous voilà à Montreux, en Suisse, embarqués à bord du Train du chocolat, dans une voiture « Belle Epoque » de 1915. Outre la visite de la fabrique de chocolat Cailler-Nestlé et une dégustation du fameux chocolat au lait suisse, vous visiterez aussi la fromagerie de Gruyère et admirerez les splendides vues sur les Alpes.

Un hôtel dédié au chocolat
La Suisse, ça n’est pas si loin de l’Italie… Pourquoi ne pas pousser jusqu’à Pérouse (Perugina) dans la région de l’Ombrie, haut lieu du chocolat en Italie. Vous logerez dans le seul hôtel au monde dédié au chocolat, l’Etruscan Chocohotel. Sa décoration fait la place belle au chocolat et son restaurant propose un menu… tout chocolat. Le problème du logement reglé, que visiter ? La Maison du Chocolat vous ouvrira ses portes toute l’année et si vous y êtes du 14 au 23 octobre, vous vous rendrez au festival Eurochocolate. Pour vous donner une idée de ce qui vous attend, la précédente édition proposait un igloo réalisé avec plus de 3 600 kg de chocolat !

Les Salons du Chocolat
Mais si vous n’êtes pas libre à ce moment-là, pas d’inquiétude, le Salon du Chocolat de Paris vous ouvre ses portes à la même période, du 20 au 24 octobre. De quoi vous aider à affronter le début de l’hiver. De plus, New York, Tokyo, Le Caire et bientôt Shangaï, Moscou ou Madrid auront leur propre Salon du Chocolat : vous n’aurez bientôt plus de répit…

Le chocolat à toutes les sauces
Pour les puristes, sachez que la précieuse douceur ne se cuisine plus qu’en dessert. Bouchées de foie gras au chocolat, lasagnes au chocolat ou encore cake emmental et chocolat, à vous de tester. Pour une dégustation plus classique, direction Londres, où vos pas vous mèneront jusqu’au Harrods Chocolate Bar qui vous servira des chocolats froids ou chauds, des chocolats alcoolisés, des fondues, des gâteaux, des sandwichs et des glaces au chocolat.

Des soins au chocolat
Fatigué après ce périple chocolaté ? N’ayez crainte, de nombreux soins à base de chocolat sont aujourd’hui possibles… La fève de cacao contient en effet une grande quantité de substances chimiques antioxydantes, qui expliquent l’engouement de l’industrie cosmétique pour ce produit. Le Hershey Spa, en Pennsylvanie, propose des bains au chocolat au lait mousseux, un enveloppement à la fondue de chocolat ou encore une exfoliation au beurre de cacao. Et si vous êtes plus attiré par le Moyen-Orient, envolez-vous vers Dubaï, où plusieurs hôtels de luxe vous proposent des soins toujours plus innovants à base de chocolat.