SNCF : nouvelle signalétique

Que ne serait-on pas près à faire pour ne plus tomber dans le panneau ? Perdu dans l’immensité d’une gare, l’usager ne trouve généralement son salut qu’en se fiant à des itinéraires pas toujours bien indiqués. Selon la SNCF version 2011, c’en est désormais terminé ! La compagnie a décidé d’agir pour faciliter le transit des voyageurs dans les gares.

sans commentaire

« Une compagnie rajeunie »

Si ce n’est toi, c’est donc ton frère ! Sauf que la SNCF est détentrice d’un monopole qui la rend forcément responsable de ses actes. Pas de mystère, cette citation est bien le fruit d’une réflexion entamée après consultation de millions d’usagers partout en France. Ceux-ci se plaignaient généralement d’un système de signalétique vieillissant et doublé d’une complexité qui en rebutait plus d’un.

Désormais, la gare de Lyon et la gare Saint-Lazare (Paris) seront progressivement dotées de panneaux plus lisibles, identifiables au premier coup d’œil et sans anglicismes dans le texte. Ce qui n’empêchera pas le multilinguisme. Simplement, le français se fiera aux règles du Petit Robert plutôt qu’à l’usage.

passage à niveau non gardé

La simplicité à la rescousse

Cauchemar de nombreux usagers arrivés à bon port avec parfois plusieurs heures de retard, la compagnie « bien-aimée » des Français entend adopter un nouveau système de pictogrammes. Ces derniers seront plus nombreux et s’accompagneront d’une légende qui en détaillera les moindres significations. Trois couleurs dominantes seront utilisées : le bleu cyan pour les informations relatives au trafic ferroviaire ; le vert clair pour tous ce qui concerne les services ; enfin, le jaune paille pour aller toujours plus loin, avec les offres de transport à l’intérieur de la gare et en dehors (métro, tramway, vélo).

les panneaux de Paris

Ainsi, la SNCF est formelle : « L’image ainsi développée est résolument rajeunie, contemporaine et contribue, tout en améliorant sa
fonctionnalité, à limiter les situations de stress liées à l’information en gare« . Si, après ça, on tombe encore dans le panneau…

Arabie Saoudite : un métro réservé aux femmes

Le pouvoir aux femmes ! Ainsi en a décidé le roi Abdullah d’Arabie Saoudite. A Riyad, la plus grande université au monde réservée aux femmes se voit désormais dotée d’un métro. A terme, celui-ci parcourra plus de 10 kilomètres à travers le campus.

La PNU, perle arabe

Pouvant accueillir dans ses salles de cours jusqu’à 50 000 étudiants, cette université (qui porte le nom de la princesse Nora bint Abdulrahman) est située à quelques 25 kilomètres de la capitale saoudienne. Elle a cette particularité d’être réservée exclusivement au sexe féminin. De la licence au doctorat, les cursus supérieurs s’ouvrent enfin à l’égalité des chances. Comptant déjà plusieurs auberges de jeunesse et des appartements à foison, le campus s’est récemment agrandi, avec un hôpital de 700 lits, plusieurs bibliothèques, toujours plus de salles de conférence et de nombreux centres de recherches en nanotechnologie. Le site s’étend désormais sur plus de 800 hectares.

le fameux campus

Un petit Paris

Les connaisseurs n’en démordront pas. On tient là une copie conforme du métro parisien ! A ceci près qu’il n’y a qu’une seule ligne, qui comptera 14 stations d’ici la fin de l’année 2011. A l’origine, cette loi qui interdit aux femmes de prendre le volant et d’être acheminées à destination par un conducteur de sexe masculin. Avec ce nouveau moyen de transport automatisé, ces deux paramètres qui fâchent sont habilement contournés.

Ce 16 mai, lors d’une conférence extraordinaire, le roi Abdullah était aux premières loges pour voir le projet de ses rêves défiler au gré des diapositives et des infographies. « Son » métro devrait atteindre la vitesse de 60 kilomètres à l’heure, embarquant à son bord jusqu’à 100 000 passagers par jour. De plus, tout trajet sera gratuit, alors même que des centaines de millions de dollars ont été consacrés au chantier. 75 000 ouvriers ont d’ailleurs été sollicités. Un vrai monstre d’entreprise.

Coca-Cola célèbre ses 125 ans

Qui n’a jamais ouvert un peu de bonheur en bouteille ? Coca-Cola, le soda qui fait pétiller le quotidien des âmes de ce bas monde, fête cette année ses 125 ans ! En toute démesure, bien évidemment. On ne change pas une recette qui marche. Encore moins une image représentative d’une société de consommation « à l’américaine ».

Un grand 125è anniversaire

Monts et merveilles

« Cette victoire vaut bien d’organiser moultes célébrations ». Une phrase moyenâgeuse qui prend pourtant tout son sens en ce vingt-et-unième siècle. Un petit côté vintage qui promet de s’immiscer dans ce spectacle grandeur nature que nous promet la marque au rouge désormais légendaire. Après tout, les grandes occasions ne valent-elles pas l’extravagance d’un immeuble de 26 étages décoré de toutes parts ? C’est en tout cas le parti pris du géant américain.

le siège de Coca-Cola

« Du coq à light »

Le jeu de mots n’en vaut peut-être pas la chandelle, mais la mécanique de l’événement, toute huilée qu’elle est, devrait tout de même laisser place à un soupçon de fantaisie. En témoignera cet immeuble d’Atlanta, illuminé par des centaines de projecteurs. L’édifice n’est autre que le siège de Coca-Cola. Jusqu’à fin mai, tous les jeudis, vendredis et samedis, de 21 à 23 heures, des animations seront projetées sur ses façades, en plus d’être retransmises en temps réel sur la page Facebook de la multinationale.

Deux heures d’un véritable conte initiatique projeté sur les murs, voici ce qui sera proposé aux dates sus-citées, pour les visiteurs qui auront la chance de passer par Atlanta au cours de ce mois de mai.

Pour participer au spectacle, réservez vite votre billet d’avion, grâce à notre comparateur de vols.

En attendant l’espace : visitez un spatioport

Un spatioport, késaco ? Nul besoin de solliciter notre ami le Petit Robert, voici la réponse : il s’agit d’un aéroport réservé aux engins de l’espace ! En attendant les premiers vols vers le cosmos, Virgin Galactic a décidé d’ouvrir au public ce fameux spatioport d’où décolleront, à partir de 2013, ses navettes « très long courrier », destination les étoiles.

Spaceport America

Imposant. Un sobriquet suffirait presque à faire passer ce petit coin du Nouveau-Mexique pour la nouvelle pépite du tourisme dans le Nouveau Monde. En 2013, cet aéroport d’un nouveau genre accueillera les premiers passagers de vols qui se négocient actuellement à quelques 150 000 euros. A ce prix, le retour est compris. Et pour cause, Virgin Galatic promet d’emmener ses clients jusqu’au septième ciel. Un concept abstrait qui ne sera donc bientôt plus qu’un souvenir. En attendant que les infrastructures soient opérationnelles, des visites guidées auront lieu tous les week-ends.

le Spaceport America

Spock au rapport

La rudesse de la pierre. L’oppression des rayons du soleil. La désolation d’un horizon fait d’arbres et de talus argileux. Des airs de décor à la Star Trek pour un tableau qui n’a rien de l’idylle. En empruntant la seule route bitumée des environs, on traverse un véritable désert pour rejoindre le Spaceport America. La compagnie Follow The Sun y propose des visites grand format, pour découvrir l’histoire des voyageurs. Des premiers colons arrivés en Amérique par voie maritime, jusqu’aux cosmonautes, héros d’un autre siècle. Le tarif : 40 euros sonnants et trébuchants. De quoi se donner un excellent avant-goût de ce que la conquête de l’espace pourrait devenir dans les prochaines années.

Pour en savoir plus, direction le site officiel du Spaceport America. Tant que vous y êtes, réservez donc votre vol. Notre comparateur est là pour ça.

New York au cinéma

New York est la ville de beaucoup de choses mais surtout une ville de cinéma. Les rues new-yorkaises et en particulier celles de l’île de Manhattan sont souvent choisies comme lieu de prédilection par les réalisateurs. Si bien que lorsqu’on y pose les pieds, on a vite l’impression d’être dans un film.

Des histoires romantiques aux scénarios rocambolesques, la Grosse Pomme est un décor de cinéma grandeur nature, à se demander si il reste des recoins jamais visités par une caméra ! La liste est tellement longue que même le plus assidu des cinéphiles aurait du mal à ne rien oublier.

Nous avons déniché pour vous sur le web, une image originale qui fait honneur au cinéma new-yorkais. Saurez-vous reconnaître tous les films représentés sur cette image ? On n’en doute pas : amusez-vous !

Vous pouvez venir jouer sur notre page Facebook !

Iceland Express : une compagnie aérienne très rock’n’roll

Une rock star qui pilote son jet privé, jusque là rien de très étonnant. Une rock star commandant de bord, c’est déjà suffisamment rare et insolite pour qu’on en parle. Mais si on vous dit que Bruce Dickinson, le leader du mythique groupe Iron Maiden, sera cet été aux commandes d’un Boeing 737 de la low cost Iceland Express, vous croyez à l’intox ?

Et pourtant c’est vrai. Bien que l’avion serve régulièrement lors des tournées pour les déplacements du groupe, cette fois-ci il sera destiné à des vols plus traditionnels entre l’Europe et New York, Boston, Chicago ou Winnipeg. Le premier vol pour Boston décollera le 2 juin.

bruce-ed-force-one

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L’appareil, baptisé par les fans « Ed Force One » en l’honneur d’Eddie, la mascotte d’Iron Maiden, affiche un immense logo du groupe sur son fuselage. Et selon Matthias Imsland, PDG d’Iceland Express, « peut-être même que le commandant Dickinson pourrait un jour entonner quelques tubes à ses passagers ».

Beau coup de comm’ en tout cas pour cette compagnie !

Philippines : visitez la centrale nucléaire !

Pendant qu’à Fukushima on s’active pour limiter les dégâts, aux Philippines on transforme la centrale nucléaire en lieu touristique. Si la catastrophe qui a frappé le Japon inquiète la planète entière et soulève des questions épineuses sur l’avenir du nucléaire, les Philippins surfent sur la vague et sur la curiosité que suscite l’intérieur des centrales.

La centrale nucléaire de Bataan aux Philippines

Depuis l’accident de Fukushima, le débat sur le nucléaire est revenu en force sur le tapis. Outre l’aspect politique, c’est toute la population de la planète qui s’interroge sur l’utilité et le fonctionnement des centrales nucléaires. Pour montrer à quoi ressemble une centrale vue de l’intérieur, les autorités philippines ont décidé d’ouvrir la leur aux touristes.

La centrale nucléaire des Philippines a été construite en 1984 à Bataan. Mais malgré les 2,3 milliards de dollars dépensés pour l’ériger, celle-ci n’a jamais fonctionné. Le projet de la centrale de Bataan avait été mis en œuvre par le président-dictateur de l’époque : Ferdinand Marcos. Après son renversement en 1986, la nouvelle présidente Corazon Aquino s’était opposé à sa mise en route. Elle suspectait des risques importants, la centrale se trouvant à proximité d’un volcan actif et d’une faille géologique.

Une salle de la centrale de Bataan aux Philippines

Le directeur du tourisme de la région de Bataan a expliqué que l’uranium avait été retiré depuis longtemps. Toutefois, l’entretien de la centrale coûte quelques millions de dollars aux Philippins chaque année. Peut-être ont-ils trouvé là une nouvelle source de financement… qui sait !

Ainsi, si vous projetez une visite de l’archipel de l’océan Pacifique, vous savez ce qu’il vous reste à ajouter au programme. Après l’ouverture de Tchernobyl au public, le tourisme nucléaire serait-il en vogue ?

L'intérieur de la centrale de Bataan aux Philippines