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Tic tac tic tac, plus que quelques heures et comme chaque année au mois de mai, les flashs crépiteront sur fond de tapis rouge : mercredi 11 mai 2011, ouverture du 64e Festival de Cannes ! Mais le festival vit aussi en dehors des marches et de leur montée si convoitée : petit détour sur la Croisette et alentours…

« Que se passe-t-il à Cannes, pendant le Festival ? » C’est souvent la question que se posent ceux qui ont vu à la télé, mais qui n’y ont jamais posé les pieds. Le Festival de Cannes, on ne vous l’apprendra pas, est le plus célèbre des festivals du film au monde. Les événements quotidiens sont relayés par la presse du monde entier et suivis par des milliers de personnes qui rêvent devant leur petit écran, des étoiles plein les yeux.

Outre les cérémonies d’ouverture et de clôture, le temps fort du festival est certainement la traditionnelle montée des marches. Chaque jour avant la projection des films, acteurs, réalisateurs et autres célébrités se succèdent sur le tapis rouge, faisant face à des centaines d’objectifs et de flashs.

Sur les bords du tapis rouge, des espaces sont réservés aux photographes. Ceux n’ayant pas accès à ce carré Vip n’hésitent pas à cadenasser leurs escabeaux aux palmiers pour s’assurer une place de choix d’un soir à l’autre. Tout autour, la foule s’amasse, chacun tentant de s’approcher le plus possible de l’allée centrale. Les belles voitures noires débarquent les célébrités du jour par deux, trois, quatre ou plus, dans une cadence bien rythmée.

Ils montent aussi les marches…

Les dites stars et les « officiels » ne sont pas les seuls à fouler le tapis rouge. Officiellement, les tickets d’entrée ne sont pas à vendre. Mais ici ou là, il est possible d’accéder aux salles de projection, à condition d’être muni du précieux ticket et d’avoir sorti la belle tenue – costume et nœud papillon pour ces messieurs. Certains fauteuils sont réservés au grand public, pour les Cannois par exemple. Ne rêvez pas trop quand même, la montée doit se faire discrète sur le bord des marches. Pour jouer les stars, c’est entre deux montées que les passants (nombreux) font « comme si » en se photographiant tour à tour devant le Palais des Festivals.

Aux alentours, la Croisette et les rues environnantes sont très peuplées pendant toute la durée du festival. Affiches et écrans géants se succèdent tout le long de la promenade du bord de mer. Devant les hôtels de luxe (nombreux aussi), des petits groupes réclamant photos et autographes se forment lorsque untel ou untel fait sa sortie.

Sélection officielle & compagnie

Dans la sélection officielle, il y a les films en compétition qui concourent pour la Palme d’Or, et il y a les films hors-compétition, comme ceux projetés lors des soirées d’ouverture et de clôture. Mais figurent également différentes catégories parmi lesquelles « Un certain regard », « Courts métrages » ou encore la sélection de la Cinéfondation, destinée à soutenir la création cinématographique.

En parallèle du festival, se tient aussi le Marché du Film et Cannes Classics, un programme regroupant des documentaires sur le cinéma, des hommages et des restaurations de vieux films.

De nombreuses manifestations, officielles ou non, animent la ville de Cannes et ses alentours. Pendant dix jours, la vie y est très rythmée et Cannes ne ressemble à aucune autre ville, pas même à elle-même…

Le 29 décembre 2011 à minuit, les Samoa vont faire un bond dans le futur en passant directement au 31 décembre, même heure, faisant ainsi disparaître le 30 décembre de leur calendrier ! Situées au centre du Pacifique Sud, à mi-chemin entre la Nouvelle-Zélande et Hawaï, elles vont en effet changer de fuseau horaire pour faciliter les échanges commerciaux avec l’Australie et la Nouvelle-Zélande, leurs principaux partenaires.

Il y a 120 ans, le choix avait été fait de placer les Samoa à l’est de la ligne de changement de date, sur le fuseau GMT-11, pour se « rapprocher » économiquement des États-Unis et l’Europe. Avant la fin de l’année, l’archipel sera dorénavant à l’ouest, intégrant le fuseau GMT+12. Il se situera donc une heure avant Wellington et trois heures avant Sydney.

Actuellement, l’économie des Samoa est sérieusement pénalisée par cette situation horaire. Elles accusent en effet une différence de 21 heures avec l’Australie et de 23 heures avec la Nouvelle-Zélande, perdant ainsi deux jours ouvrés par semaine en commun avec les deux pays. Lorsque c’est vendredi aux Samoa, c’est déjà samedi en Australie et en Nouvelle-Zélande et lorsque c’est dimanche aux Samoa, la semaine est déjà commencée en Australie et en Nouvelle-Zélande.

L’archipel était jusqu’ici le dernier pays à voir le soleil se coucher sur une journée donnée. Ce changement de fuseau horaire inquiète donc les professionnels du tourisme aux Samoa qui en avaient fait un argument touristique.

Ne manquez pas votre rendez-vous annuel et privilégié avec la culture le 14 mai prochain ! La Nuit européenne des musées fête cette année son 7ème anniversaire. A cette occasion, presque tous les musées parisiens et de nombreux autres musées en France et en Europe seront accessibles gratuitement entre 18h et 6h. Au programme, des visites guidées, des concerts, des spectacles, des performances, des parcours animés, des ateliers pour enfants et bien d’autres événements.

Initié en 1999 par le ministère de la Culture et de la Communication français, cette nuit culturelle s’est étendue en 2001 aux 3000 musées de la quarantaine de pays signataires de la convention culturelle du Conseil de l’Europe. Elle est désormais un succès populaire incontesté puisqu’elle a attiré 2 millions de visiteurs dans toute la France en 2010, dont 32% de 12-25 ans.

Voici une manière différente d’aborder les musées dans une atmosphère nocturne propice au partage et à un nouveau regard sur les œuvres, tout en contribuant à la construction d’une Europe de la culture !

Pour découvrir le programme complet de la Nuit européenne des musées 2011 : http://nuitdesmusees.culture.fr/

« Cinecittà si mostra » : depuis le 29 avril et jusqu’au 30 novembre, les studios mythiques de la ville du cinéma à Rome vous ouvrent leurs portes. Plongez dans cet univers de fiction pour en découvrir tous les secrets.

C’est à l’occasion des festivités des 150 ans de l’unité italienne, que Cinecittà accueille pour la première fois le public dans ses studios. La città del cinema se décrit comme un lieu où auteurs et professionnels ont la possibilité de réaliser leurs propres rêves : la Fabbrica dei Sogni, un lieu où les rêves doivent devenir « réels ».

En quelques dizaines d’années, des grands noms du cinéma ont posé leurs caméras dans les studios de cinéma de Cinecittà. Citons notamment les réalisateurs Federico Fellini et Luchino Visconti. Face aux objectifs et sous les feux des projecteurs, de nombreuses stars du septième art ont exécuté leur jeu d’acteurs. En 1955, Audrey Hepburn déambule entre les décors pour le tournage de Guerre et Paix de King Vidor. En 1963, Liz Taylor et Richard Burton se donnent la réplique dans Cléopâtre, de Joseph Mankiewicz. La Cinecittà, c’est aussi la naissance de succès comme la Dolce Vita de Fellini.

L’envers du décor

Comment nait un film, depuis l’écriture du scénario jusqu’au montage ? C’est ce que doit vous faire découvrir votre visite. L’exposition « Cinecittà si mostra » vous montrent les costumes portés dans de célèbres films, les décors et leur processus de fabrication, les plateaux de tournage, les effets spéciaux, les bruitages et jeux de lumière.  Sont également présentés, les métiers techniques, cœur de l’activité des studios.

La visite se termine par un trajet en navette à travers les décors de la série télévisée « Rome » qui s’étendent sur 4 hectares.

Il est peut-être temps de planifier ce week-end à Rome dont vous rêvez depuis longtemps ! Pour bien préparer votre voyage, on vous donne tous nos bons conseils dans un guide spécial Rome.

Moteurs, ça tourne… action !

Depuis 50 ans, c’était une des principales revendications de la population. Le président Raul Castro vient enfin d’annoncer un plan de réformes qui va dans le bon sens puisqu’il officialise l’autorisation des sorties du territoire. Pourtant les modalités d’application de cette loi ne sont pas encore précisées.

Jusqu’à aujourd’hui, en dehors de quelques sportifs, artistes, universitaires ou hommes d’affaires chanceux, très peu de Cubains étaient autorisés à voyager à l’étranger. S’il n’y avait pas d’interdiction officielle, les démarches étaient si compliquées – nécessité d’une invitation de l’étranger et autorisation spéciale – et si chères – plusieurs centaines d’euros – pour le niveau de vie des Cubains dont le salaire moyen est d’environ 15 euros, qu’elles reléguaient en général le tourisme au statut du rêve.

Les demandes de sortie de l’île pouvaient en outre être refusées sans aucun motif et étaient limitées dans le temps. En cas de dépassement du délai, le voyageur était déclaré comme déserteur et encourait le risque de voir ses biens saisis.

Attendons donc quand même de connaître les conditions exactes de cette autorisation avant de nous réjouir pour la population cubaine, brimée depuis des dizaines d’années…

Le label Pavillon Bleu 2011 a été attribué à 84 ports français. Il les récompense pour leur environnement de qualité et pour la bonne gestion de leurs sites.

Le Pavillon Bleu est un label environnemental attribué chaque année à des communes balnéaires et des ports de plaisance. Il incite les collectivités locales et les gestionnaires de port à intégrer la logique environnementale à leur développement économique et touristique.

Le petit drapeau du Pavillon Bleu atteste d’un environnement de qualité et véhicule une image positive auprès de la population locale et des touristes. Le label est aujourd’hui une référence en matière de tourisme et de développement durable.

Sept nouveaux ports labellisés

En 2010, la Pavillon Bleu avait été décerné à 77 ports de plaisance. En 2011, 84 ports ont été récompensés. Pour sept d’entre eux, c’est une première labellisation : Marina Baie des Anges dans les Alpes-Maritimes, la Coudoulière dans le Var, le port des Calanques de Port-Miou dans les Bouches-du-Rhône, Vendres dans l’Hérault, Fécamp en Seine-Maritime, la base nautique de Merville-Franceville dans le Calvados, et Saint-Valéry-sur-Somme dans la Somme.

Le port de San Peïre des Issambres dans le Var qui ne figurait plus au palmarès, obtient de nouveau le label Pavillon Bleu cette année. En revanche, celui de Douarnenez dans le Finistère n’en fait plus partie, n’ayant pas été candidat.

Dans les départements d’Outre-Mer, trois ports sont labellisés : Saint-Leu et Saint Gilles à l’île de la Réunion ainsi que les ports du Marin de l’île de la Martinique.

Des appartements vidés de leurs habitants et des écoles vidées de leurs élèves, une roue de fête foraine qui semble suspendue dans le temps et bien sûr l’extérieur de la centrale… Vous pouvez maintenant visiter tout cela.

Du tourisme à Tchernobyl, en pleine controverse sur la sécurité des centrales nucléaires ? Vous ne rêvez pas. Les autorités ukrainiennes ont décidé l’ouverture d’une zone autrefois interdite, d’un rayon de 30km autour de Tchernobyl. Ambitieuses, elles attendent en 2012 pas moins d’un million de touristes lorsque le pays accueillera l’Euro 2012 de football.

25 ans après l’explosion qui a conduit à l’évacuation de plus de 200 000 personnes, faisant de la région une région fantôme, la radioactivité est pourtant toujours très présente sur le site puisque près du fameux réacteur 4, les taux de Césium 137 s’avèrent encore 35 fois supérieurs au niveau normal. Le ministère des Situations d’urgence assure pourtant que certains itinéraires sont sans danger, la contamination radioactive étant présente sous forme de taches qu’il suffirait de contourner. Pour plus de sécurité, l’État prévoit quand même de multiplier les bornes de contrôle de la radioactivité.

“A Tchernobyl, le tourisme tel qu’il a commencé à se développer depuis quelques années ne présente aucun danger. Durant leur visite du site, les gens n’absorbent qu’une infime dose de radiations, et cela n’affectera en rien leur santé. Je peux vous le certifier pour avoir moi-même travaillé en permanence dans la zone depuis 1986”, assure Sergueï Gachtchak, directeur adjoint de la branche scientifique du Centre international de Tchernobyl. Pourtant, le nouveau sarcophage devant coiffer le réacteur 4, détruit lors de l’accident du 26 avril 1986, ne sera pas achevé avant 2015.

Il n’en reste pas moins que le potentiel économique pour cette région qui paie encore la très lourde facture du drame est énorme. Alors, lieu de mémoire comme à Auschwitz ou tourisme voyeuriste et dangeureux ? C’est à chacun de faire son choix.