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Les vacances de Pâques ne sont pas encore achevées – sauf pour les Parisiens et Bordelais de la zone C – mais les professionnels du touriste affichent déjà un sourire de satisfaction : le soleil profite à la France !

D’après le cabinet d’études Protourisme, il y aurait près de 15% de réservations supplémentaires par rapport à l’an dernier. Cette hausse notable a de quoi ravir hôteliers et restaurateurs qui affichent des taux de remplissage satisfaisants. Cependant, n’oublions pas qu’à la même période en 2010, le monde avait les yeux rivés sur le volcan islandais. La forte perturbation du trafic aérien avait forcément modifié l’organisation des vacances.

Mais le succès des vacances de printemps est bel et bien au rendez-vous. Les températures estivales et le soleil boostent les départs de dernière minute. Les événements qui secouent le Maghreb et le Moyen-Orient depuis le début d’année et la crise qui frappe le Japon depuis plus d’un mois incitent les touristes français et leurs camarades européens à visiter l’hexagone.

En ces beaux jours, beaucoup de vacanciers prennent la route du bord de mer : de la Côte d’Azur aux côtes Atlantiques, et tout le long du littoral méditerranéen. Hôtels et gîtes se targuent d’une hausse de fréquentation assez exceptionnelle. Certains campings affichent même complet.

Alors pour les chanceux qui ont encore quinze jours de congés devant eux : qu’ils profitent pleinement des jours de beau temps !

Jeunes bambins et grands enfants trépignent d’impatience et salivent déjà devant les montagnes de chocolat dressées dans les magasins. Ce week-end, c’est Pâques ! Au programme : la traditionnelle chasse aux œufs…

Depuis quelques années, les monuments nationaux ouvrent leurs portes aux cloches de Pâques, pour le plus grand bonheur des enfants. Des jeux de piste prennent place dans les allées des jardins et les couloirs des châteaux. Les enfants âgés de 5 à 12 ans arpentent les lieux, à la recherche d’indices pour atteindre le Saint Graal : les traditionnels œufs de Pâques.

L’abbaye du Mont Saint-Michel, les tours de la cathédrale Notre-Dame de Paris, le Château de Vincennes, le Château et les remparts de la cité de Carcassonne sont quelques uns des 53 monuments nationaux qui organiseront des chasses aux œufs géantes ce dimanche 24 avril. Partout en France, de nombreux autres lieux touristiques et de loisirs se prêtent au jeu.

Mais d’où vient l’indémodable chasse aux œufs ?

Pâques est à la fois une fête chrétienne qui commémore la résurrection du Christ et une fête païenne qui célèbre le retour du Printemps après les longs mois d’hiver. La tradition des œufs remonte à l’antiquité. Pendant le Carême, il était interdit de manger des œufs. Ceux que pondaient les poules étaient conservés jusqu’au jour de Pâques, jour où ils étaient bénis puis décorés.

Et les cloches ? Symbole de l’église également, elles sonnent traditionnellement jusqu’au jeudi Saint puis restent silencieuses jusqu’au samedi. Le dimanche de Pâques, elles carillonnent de nouveau pour célébrer le Christ ressuscité et laissent tomber quelques gourmandises ici et là…

La fête de Pâques regorge de nombreux autres symboles, mais pour l’heure, il est temps de vous préparez à la grande quête des œufs !

Il fera bon traîner à Londres le week-end prochain. HotelTravel.com l’a bien compris et propose d’accompagner les millions de visiteurs attendus dans les rues pour célébrer le mariage du couple princier. Coup de projecteur sur un événement qui promet d’être l’un des plus branchés du siècle.

Un long week-end

Les potins vont bon train à Londres, depuis qu’un sondage a montré que 70% des Britanniques seraient totalement ou au moins en partie indifférents à l’union du prince William et de sa dulcinée, Kate Middleton. Si les sujets de sa majesté ne répondent pas présents, qui va bien pouvoir payer pour eux ? Les boutiques du centre-ville ne s’attendaient pas à un tel revers, elles qui ont déjà produit en série des milliers d’objets à l’effigie des futurs jeunes mariés. Heureusement, la providence, cette année encore, a daigné faire un saut en territoire anglais. Un salut que les acteurs locaux du tourisme doivent à un calendrier qui place le jour férié de May Day le lundi suivant ce week-end cérémonial. En comptant, cela rallonge considérablement le week-end : en quatre jours, les visiteurs pourront en profiter pour visiter Londres.

Un événement qui fait parler

Dans les grands quotidiens comme dans les tabloïds, on n’a plus d’yeux que pour Kate Middleton, cette roturière qui vit actuellement un conte de fées, le rêve de la princesse qu’elle sera bientôt. Si l’on s’efforcera de respecter les traditions établies par des siècles de monarchie, ce couple d’un nouveau genre fera de l’œil à la modernité. L’abolition de certains rituels fait de cette cérémonie un événement unique dans l’histoire du pays : raison de plus pour le parc hôtelier londonien de se préparer à l’afflux de touristes venus du monde entier.

En prévision de cette ruée vers Londres, HotelTravel.com a concocté un petit guide en langue de Shakespeare. Celui-ci s’intitule « Royal Wedding : William & Kate Tie Windsor Knot ». Un passage à la moulinette francophone et il en résulte un guide qui retrace quelques-unes des aventures les plus marquantes qui ont mené les deux tourtereaux à se dire oui en cette fin avril.

Paie ta pub

D’autres plaquettes et dépliants, « Our Royal Wedding to be a Fashion Bonanza » et « The Royal Wedding Gives a Modern Take on Tradition », en plus de mettre l’accent sur un couple qui s’affirme comme faisant fi des coutumes ancestrales, liste de bonnes adresses, d’hôtels où vous pourrez réserver une chambre, même dans l’urgence.

Chef du département marketing chez HotelTravel, Tom Racette estime que « la plupart des visiteurs vont tenter de s’immiscer au plus près de l’action, à se rapprocher de l’événement, mais ceux qui souhaitent faire plus de ce week-end de quatre jours ne doivent pas pour autant chercher un toit trop loin du centre-ville : au contraire, il faut chercher à rester en ville, pour profiter de cette atmosphère unique« .

S’il avait connu des jours bien difficiles en 2009, le tourisme français profite du retour de la croissance et sort la tête de l’eau en 2010, avec une hausse de la fréquentation hôtelière de 2,2%, soit 192,2 millions de nuitées. Toutes les catégories d’hôtels sont concernées.

Les touristes étrangers et notamment ceux venus de nouvelles puissances économiques comme la Chine ou le Moyen-Orient ont beaucoup contribué à ce résultat positif, avec une augmentation de 2,8% de la fréquentation hôtelière. Mais c’est la clientèle d’affaire qui a été le principal moteur de cette reprise, avec une évolution de 4,6%. L’Ile-de-France a particulièrement bien tiré son épingle du jeu puisqu’elle a atteint son plus haut niveau de fréquentation depuis 2005, avec 66 millions de nuitées sur l’année (source : INSEE – avril 2011).

Et cette embellie ne semble pas sur le point de s’arrêter, en témoigne un sondage réalisé par hotel.info, qui place la France largement en tête du classement avec 58% des intentions de vacances pour l’été qui vient (sondage réalisé en mars 2011 auprès de 11 000 clients européens).

Le coq français peut chanter à tue-tête : notre pays a encore de beaux jours devant lui et n’a pas fini de faire rêver le monde !

De toutes les couleurs à Pâques. Chez les Franciliens tout particulièrement, mais aussi en Province, c’est une loi immuable qui vaut aussi bien pour les œufs en chocolat que pour le trafic routier. Comme chaque année, Bison Futé, notre animal préféré au moment de prendre la route, fait le point sur bouchons, déviations et autres itinéraires de substitution.

Le retour du rouge

On s’y était habitué. Le vert régnait depuis quelques semaines sur les cartes routières. A l’heure de Point Route, on nous annonçait des fins de semaine en roue libre, avec tout au plus quelques ralentissements sur les grands axes. Changement radical pour ce week-end pascal : du 22 au 25 avril, chaque trajet pourrait bien devenir un chemin de croix pour les automobilistes. Alors que la zone C (qui inclut notamment Paris) termine ses deux semaines de vacances, la zone B n’en est qu’à la moitié, tandis que les résidents de la zone A partent seulement en congés.

Des départs en dents de scie

Partira, partira pas ? Le suspense reste entier au niveau national. En effet, la journée est classée orange, certainement la moins désirable de toutes les couleurs d’une palette qui n’en compte pourtant que quatre (vert, orange, rouge et noir). Les scenarii envisagés coïncident en un point : les abords des grandes métropoles devraient vite être saturés. Paris montrerait a priori l’exemple à ne pas suivre, avec des embouteillages considérables entre 10 heures et 21 heures.

Le lendemain, samedi 23 avril, l’orange reste de mise, sauf dans l’Est ainsi que dans la région Rhône-Alpes, qui verront rouge, toujours pour ce qui est des départs. Ne vous risquez pas sur le périphérique parisien entre 10 heures et 13 heures, sous peine de ronger votre frein.

La suite, tout le monde la connaît. Et le dimanche de Pâques réservera, comme à l’accoutumée, son lot de vert partout en France. Il en sera de même pour ce lundi.

Retours : le rouge, c’est la vie

Le petit Robert est formel : il y a relation d’antonymie entre départ et retour. Là où le vendredi est indécis dans le sens des départs, aucun problème à signaler pour les retours : toute la France sera au vert. Une tendance qui se renouvellera le lendemain pour toutes les régions, à l’exception des deux derniers de la classe : l’Est et le Rhône-Alpes (classés orange).

Les Britanniques ne seront pas les seuls à passer un week-end de liesse, lors du mariage de leur couple princier. En France aussi, on fêtera le dimanche de Pâques sous l’auréole d’un vert qui inondera la France dans le sens des retours. Exception à ce tableau, l’Ile-de-France, qui passe au feu orange. C’est le lundi que les choses se compliqueront : tous les grands axes seront si chargés que le rouge conclura en fanfare un week-end tout compte fait… si semblable aux précédentes échéances.

Du 22 avril au 21 mai, à l’occasion de la journée mondiale de la Terre, Thomas Cook s’engage en faveur du tourisme responsable. Concrètement ? Pour tout voyage acheté, 1€ sera reversé à l’association Planète Urgence, soit le coût d’un arbre. Chaque client peut donc lui aussi participer à cette action citoyenne en réservant son voyage en agence ou en ligne. L’opération, renouvelée depuis plusieurs années, a déjà permis de planter 100 000 arbres.

L’entreprise est également associée à Planète Urgence dans le cadre de l’opération « Congé Solidaire ». Les salariés volontaires peuvent participer, pendant leurs congés personnels, à des missions de développement tels que des transferts de compétences, des formations d’adultes, des projets socio-éducatifs, etc. et à des missions d’environnement : éco-volontariat, préservation de la flore et de la faune, protection des parcs nationaux.

L’initiative est louable, mais qui peut le moins, peut le plus : à quand donc une opération « un voyage acheté, dix arbres plantés » ? Et à quand des missions éco-solidaires sur le temps de travail des salariés ? A suivre…

657 nouveaux petits paradis ! C’est le nombre exact d’îles-barrières qui viennent d’être découvertes par des chercheurs américains. On croyait connaître le monde ? Il a encore bien des surprises à nous offrir…

C’est en menant une étude géographique que des scientifiques de la Duke University et de Meredith College, en Caroline du Nord, ont fait cette étonnante découverte. A l’aide d’images satellites, de cartes topographiques et de diagrammes de navigation, ils ont constaté l’existence de ces bouts de terre jusque là insoupçonnés.

Les îles-barrières sont des bancs de sable ou d’accumulation de sédiments répartis le long des continents. Des lagons ou des estuaires les séparent des côtes. Ces îles sont assez communes : on en trouve le long de tous les continents, mis à part l’Antarctique.

D’après les spécialistes, c’est notamment la basse résolution des images satellites utilisées jusque là qui n’avait pas permis d’identifier les 657 îlots. Qu’adviendra-t-il de ces îles-barrières ? Entre les scientifiques qui veulent les préserver et les resort qui y voient probablement déjà un nouveau terrain de chasse, nul ne peut le prédire pour l’instant.

En attendant, savourons le fait de savoir que notre monde n’a pas fini d’être exploré… une aubaine pour les Christophe Colomb !