Lobud Jet : moins cher que gratuit !

Un vol Paris-Djerba à 6 €, c’est vraisemblable. Un vol Paris-Bagdad à 2 €, c’est louche. Mais un vol Paris-Tripoli à -400 € vous fait bondir de votre chaise, les yeux sortis de leur orbite ? C’est normal, c’est ce que l’on appelle un bon coup de pub. La nouvelle compagnie aérienne Lobud Jet promet de « partir avec le plaisir », sauf que…ceci est une véritable farce qui vise à faire la promotion du film Low Cost qui sortira le 25 mai prochain.

Lobud Jet

À première vue, la page du site est tout à fait normale et ressemble à tous les autres sites de réservation de vacances en ligne. Cependant, la vidéo de présentation de la compagnie ne vous trompera pas. En effet, un personnel sûr de lui vous présente des détails banals de l’avion comme des éléments de luxe : sièges inclinables, coffres à bagages, plateaux repas composés d’un maigre sandwich douteux, etc. La farce atteint son paroxysme avec la petite astérisque à côté des prix improbables, précisant que les « taxes d’aéroport, transferts, boissons, plateau repas, plateau, toilettes, papier toilette, bagages, sièges assis, gilet de sauvetage, masque à oxygène, pilote, kérosène, piste atterrissage, tour de contrôle, personnel au sol, assurance rapatriement et décès, vol retour » ne sont pas inclus.

Cette satire des compagnies low cost imaginée par Maurice Barthélémy est un régal tant elle se rapproche presque de la réalité.

Par contre, si vous espérez trouver d’autres blagues sur le site, rien ne sert de cliquer, les rubriques ne redirigent point. Ce qui est sûr c’est que les créateurs de cette page se sont bien amusés et nous aussi.

Pour voir le canular de vos propres yeux, n’hésitez pas à consulter le site de Lobud Jet.

Harry Potter : le monde de la magie vous ouvre ses portes

À tous les moldus fan de la saga Harry Potter, la société de production Warner Bros propose de visiter les studios du film à Leavesden à proximité de Londres.

Hermione, Ron, Harry Potter

Le Studio Tour sera lancé au printemps 2012 pour découvrir le « making of » des films qui ont tant fait vibrer les enfants comme les adultes et qui continuent encore aujourd’hui à susciter un vif intérêt pour cet univers de magie intelligemment ficelé. Ainsi, les visiteurs pourront aller sur les plateaux, voir les décors et les costumes utilisés lors des tournages pour jouer, le temps d’une visite, aux apprentis sorciers.

Et comme les moldus sont nombreux, il faut réserver très vite vos billets pour espérer goûter au monde où des expressions comme « petrificus totalus », « tarentallegra » ou encore « levicorpus » sont de mise.

N’oubliez pas que notre guide complet de Londres est téléchargeable gratuitement sur notre site !

Voyager avec votre animal : ce qu’il faut savoir

Pour vous qui souhaitez voyager avec votre animal de compagnie, comme pour des millions de français dans votre cas, chaque été c’est le même stress. Il est pourtant possible de voyager avec lui en toute sérénité, à condition de respecter quelques règles et de s’y prendre à l’avance.
 
En France et en Europe, les animaux dits « carnivores domestiques » (chats, chiens…) peuvent voyager sans trop de difficultés, à condition qu’ils aient une identification par micropuce et que vous possédiez leur passeport européen (délivré uniquement par un vétérinaire), ce document devant mentionner un certificat de vaccination contre la rage.

passeport-europeen-animal
C’est en dehors de l’Union européenne que ça se complique. Pensez à vous informer auprès de votre compagnie de transport et de l’ambassade de votre pays de destination, car chacun a sa propre législation sanitaire : tous les animaux ne sont pas acceptés et il serait dommage d’être refoulé à l’aéroport ! Sachez par exemple qu’une période de quarantaine de 30 à 180 jours est imposée à tous les animaux en Australie ou en Nouvelle-Zélande.

Pour le voyage, quelques règles essentielles sont à observer selon votre moyen de transport.

Si vous voyagez en voiture :
Installez votre animal à l’arrière de votre véhicule derrière une grille de protection ou dans une cage, selon sa taille. Mais attention aux coups de chaleur derrière la vitre, et ce malgré la climatisation : une insolation est vite arrivée. Pensez à vous arrêter toutes les deux heures pour lui donner à boire et pour qu’il se dégourdisse les jambes. Et il peut être sujet au mal des transports, prévoyez donc un traitement.

Si vous voyagez en train :
Les animaux de compagnie sont acceptés par la SNCF, mais suivant leur taille et leur poids, elle vous demandera de les museler ou de les installer dans un panier.

Si vous voyagez en bateau :
Attention, toutes les compagnies maritimes n’acceptent pas les animaux. En tout cas, il y a des chances qu’il voyage soit dans le chenil du bateau, soit dans votre véhicule. La traversée est en général payante.

Si vous voyagez en avion :
Le transport aérien est strictement réglementé, renseignez-vous auprès de votre compagnie aérienne. Pour une bête d’un petit gabarit (moins de six kilos), une cage suffira. Mais les gros animaux devront voyager en soute (dans un espace chauffé et pressurisé) : prévoyez donc des médicaments contre l’anxiété. Enfin, le transport de votre animal sera payant sur la plupart des compagnies.

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Et si vous voyagez en bus :
Les petits animaux devront voyager dans une cage et les gros animaux ne seront en général pas acceptés.

Enfin, pensez que si vous partez dans un pays tropical, le bon sens est bien sûr de ne pas emmener votre animal de compagnie… Mais pas d’inquiétude, il existe aujourd’hui de nombreuses sociétés spécialisées dans la garde d’animaux à votre domicile et même des hôtels canins qui le bichonneront en attendant votre retour !

Les croisières en sous-marins arrivent enfin !

Ils sont forts ces Anglais ! Une compagnie britannique vient d’avoir l’idée folle de créer des croisières à bord de sous-marins pour expérimenter la vie à vingt mille lieues sous les mers.

Croisière en sous-marin

C’est la compagnie Costal Fish and Chips qui proposera des périples transatlantiques et transpacifiques pour découvrir la vie de l’équipage et l’organisation à bord. Pour être encore plus dans l’ambiance « maritime », un restaurant gastronomique servira des plats à base de poissons et le traditionnel plat anglais, le fish and chips, sera décliné sous toutes les formes, de la plus simple à la plus élaborée. Un séjour en immersion totale, c’est le mot, pour vivre une expérience novatrice. La croisière dure entre cinq et dix jours pour seulement 400 euros.

Le PDG de la société, Stuart Klein Crossby a annoncé : « Au début, nous savions que cette idée de faire une croisière en sous-marin paraîtrait originale voire loufoque, mais ce que nous proposons est une immersion totale dans la vie d’un sous-marin en proposant en prime un véritable voyage gastronomique à travers notre célèbre fish and chips qui fait notre fierté en Angleterre ».

Costal Fish and Chips s’offre un coup de pub de choix en invitant à l’inauguration le couple princier le plus célèbre du moment, le prince William et Kate Middleton qui pourraient bien l’emprunter pour se rendre à leur voyage de noce au Canada.

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter le site officiel.

Japon : on annule son vol ou pas ?

Annuler ou ne pas annuler son vol ? Là est la question. Après le terrible séisme et le tsunami qui ont dévasté une grande partie du Japon le 11 mars dernier, de nombreuses compagnies aériennes ont proposé aux voyageurs d’être remboursés ou de reporter la date de leur prochain départ dans ce pays désormais menacé par les risques nucléaires. Cependant, depuis quelques jours des voyageurs se plaignent sur les réseaux sociaux pour dénoncer des compagnies aériennes qui ne mettent pas en place ces mesures d’urgence.

Japan Airlines

À circonstances exceptionnelles, mesures exceptionnelles. Les compagnies aériennes ont chacune publié les conditions d’annulation, de report ou de remboursement des billets en fonction de l’évolution de la situation au Japon, afin de satisfaire au mieux les voyageurs concernés par cette catastrophe sismique et nucléaire. La compagnie Alitalia par exemple a proposé de rembourser les billets seulement en cas d’annulation indépendante de la volonté du passager ou bien si le vol a plus de cinq heures de retard et cela sur les départs à partir du 26 mars. Concertant les départs entre le 11 mars et le 8 mai 2011 en partance ou en provenance de Tokyo et Osaka, Air France a proposé un report de date, un changement de destinations ou un remboursement des passagers.

Selon plusieurs voyageurs concernés, les compagnies ne respectent pas les mesures annoncées. Pires, elles profiteraient de cette situation pour en tirer profit selon certains qui s’indignent de ne pouvoir être remboursés selon les conditions annoncés sur le site des compagnies aériennes. D’autres élèvent la voix à tort car leur départ est prévu postérieurement à la fourchette de dates pour laquelle un remboursement est possible. Ainsi, beaucoup de mécontents et des compagnies qui essayent de satisfaire des clients au mieux par rapport aux situations sanitaire et nucléaire mal maîtrisées.

D’un point de vue juridique, un passager ne peut exiger d’être remboursé si le vol est maintenu. Les spécialistes du voyage conseillent d’attendre le dernier moment pour voir comment la situation a évolué pour ensuite agir en conséquence. Si le vol est maintenu et qu’aucune mesure commerciale n’est prévue par la compagnie en cas d’annulation, vous ne pourrez pas être remboursé à moins d’avoir pris des billets échangeables ou remboursables.

 

L’Irlande à cheval

Première étape : définir un argument de vente. Pour l’Irlande, celui-ci est tout trouvé : on vous vante tous les mérites d’une nature qui a gardé ses droits et d’un patrimoine national sans pareil.

L'Irlande à cheval

Elle descend de la montagne…

Pour constater de vos propres yeux que le pays des farfadets et des trèfles à quatre feuilles est bien un havre de tranquillité aux reflets verts, pourquoi ne pas traverser le pays à cheval ? Quelle que soit la direction empruntée, toutes les routes vous mèneront vers une Irlande retrouvée, entre les lacs du Connemara et les falaises de Moher au sud, les plages de la périphérie dublinoise, les montagnes de Wicklow, les vestiges celtes du comté de Mayo et les faubourgs traditionnels de l’Ulster.

Plus exactement, pour ses clients avides de découverte et cavaliers émérites, l’agence Gaéland Ashling s’est concentrée sur la région de Clare et a concocté un de ces itinéraires qui vous emmènent au plus profond d’un rêve dont la couleur dominante reste le vert. C’est à peine si les briques rouges des demeures ancestrales ou le bleu de la mer et du ciel alentour parviennent à faire de l’ombre à une flore qui s’épanouit, loin des agressions humaines. Dans le calme des pittoresques collines de Burren, sur les îles d’Aran, jusque sur les petites plages du Lough Graney, pas un chat pour perturber une aventure pleine de charme et de fascination.

Chérie, j’ai mal au dos !

Sillonner les paysages lunaires des Burren n’a jamais fait de mal à personne, quoique le dos ait tendance à souffrir le martyr après des heures de cavale, même au rythme d’une marche hippique, rarement d’un trot. En une semaine, vous aurez le temps de voir venir, mais il faudra ménager votre monture et faire preuve d’endurance. Montrez-vous conciliant vis-à-vis d’un cheval quelque peu réticent à grimper les pentes abruptes de montagnes de Slieve Aughty, il vous le rendra bien. Surtout au moment de s’engager dans les marécages et les tourbières du Lough Derg, d’où l’on aperçoit les vestiges de Holy Island.

Les falaises de Moher

Du gymkhana improvisé

Des passerelles branlantes, des terrains sablonneux et instables, des marécages qui collent aux pattes : pour le jockey comme pour son cheval, ces 8 jours et 7 nuits ne seront pas de tout repos. N’est-ce pas là une rançon à la hauteur de ce qui attend les heureux élus ? Le temps semblerait presque suspendre son cours pour laisser la nature apprivoiser, en toute splendeur, ceux dont elle est la génitrice : les humains.

Si vous ne savez pas de quel côté enfourcher un cheval, ne passez pas trop vite votre chemin : Gaéland Ashling propose également des séjours plus adaptés à votre profil, avec moins d’équitation pour plus de marche à pied. Tout le monde y trouvera son compte, ce qui n’est pas pour déplaire aux nombreux débutants.

Le petit prix qui monte, qui monte

Attention toutefois, les tarifs vous accompagneront dans vos ascensions… pas lors de la descente. Le prix minimum plafonne à 1681€ par personne pour une semaine en juillet / août (1529€ en avril, mai et juin). Les départs s’effectuent de Paris, chaque samedi. Un appareil de la compagnie Air France vous mène jusqu’à Shannon, où votre logement vous attendra, en chambre demi-double, dans un centre équestre. Gaéland Ashling se réjouira de vous fournir plus d’informations, sur son site web ou par téléphone, au 0 825 12 30 03.

Pour ce qui est du guide, il est fourni (et diablement expérimenté), mais ne vous recommandera peut-être pas les meilleurs restaurants et les bars du coin. En complément, consultez-donc le nôtre, de guide ! Pour le reste, nous ne saurions que trop vous recommander cette nouvelle façon de voyager, tout en se référant à cette citation, attribuée au présentateur télé Arthur, alors qu’elle devrait l’être à Nagui : « c’est que du bonheur ».

 

KLM : un DJ dans l’avion

Ils l’ont fait… mais ne sont pas les premiers. Vueling leur est passé sous le nez, il y a déjà quatre ans. Rappelez-vous : en 2007, ces images avaient fait le tour du monde. La compagnie Vueling avait alors affrété un vol nocturne, décollant de Paris Roissy à destination d’Ibiza. Rien d’extraordinaire, à ceci près qu’aux platines, un invité de marque volait la vedette au sempiternel commandant de bord. Se tenait prêt l’un des disc-jockeys préférés des français, étoile montante au niveau international : David Guetta.

Et voici... David Guetta !

Un concept revisité

Le brevet du « DJ set flight » est peut-être déposé, mais rien n’empêche de remettre les playlists au goût du jour. Une compagnie nommée KLM est repartie pour un tour. Ce 21 mars, un appareil a décollé d’Amsterdam, non pas pour rejoindre Ibiza, mais Miami ! Sur ce coup-là, les Néerlandais ont vraiment vu plus loin que le nez de leurs avions bleus. Comme le veut l’adage, mais aussi un certain Philippe Bergeroo, on ne change pas une recette qui marche. Alors, on a plutôt tapé dans l’effectif, renouvelé pour l’occasion. Point de David Guetta, mais deux grands noms de la scène néerlandaise : DJ Sied van Riel et son producteur attitré, Wilco Jung.

Ah, ces jeunes…

A l’origine de cette aventure courte mais intense (seulement quelques heures de vol et donc de plaisir musical), ces deux amateurs de musique électronique, résidents néerlandais, aux oreilles desquels le Spring Break de Miami sonnait comme un passage obligé pour fêter l’arrivée du printemps, mais terriblement déçus de ne pouvoir se rendre en Floride, faute d’une ligne régulière Amsterdam-Miami. Avec le concours de KLM, le défi qui consistait, pour van Riel et Jung, à remplir un avion, a été brillamment relevé. La compagnie batave n’avait originellement prévu de rétablir le trafic aérien vers Miami qu’à partir du 27 mars, c’est-à-dire à la fin du Spring Break. Grâce à une bonne dose de culot et un sacré coup de pub, les deux contestataires sont parvenus à faire avancer cette date au 21 mars !

I'm in Miami (...)

La foule au rendez-vous

Plus prompt que Madonna, plus rapide que les Black Eyed Peas. Il aura fallu en tout et pour 5 petites heures pour faire avion comble. Les médias ont joué leur rôle jusque sur les réseaux sociaux, répandant la nouvelle en moins de deux.

L’ultimatum lancé par KLM exigeait un minimum de 150 clients en pré-réservation après une semaine. Peau de chagrin ou pain béni, toujours est-il que le vol a bien eu lieu avec à son bord des passagers tous ralliés à la cause de la musique électronique et des disc-jockeys qui officièrent durant près de 10 heures d’affilée. Certains privilégiés ont même été invités à prendre les rênes pour quelques minutes, le temps de lancer leur morceau préféré. On raconte que les membres de l’équipage, hôtesses et stewards notamment, malgré toute leur bonne volonté professionnelle, n’auraient pas pu éviter la frénésie électronique, se joignant tour à tour à la fête.

Addiction ou lubie, chacun appréciera ou non ces avions reconvertis en boîtes de nuit. Mais à quand les vols réguliers avec DJs inclus ?