Grèce : les taxes d’aéroport supprimées

La galère financière dans laquelle les Grecs sont enfoncés favorise des initiatives plutôt bienvenues pour aider la croissance du pays. Ainsi le gouvernement grec a récemment décidé de suspendre les taxes aéroportuaires pour attirer les touristes.

Aegean Airlines

Cette décision a été prise par le Ministère des infrastructures, des transports et des communications pour des voyages compris entre le 1er avril et le 31 décembre 2011. Cette levée des taxes concerne tous les aéroports à l’exception de celui d’Athènes, Elefterios Venizelos.

La première mesure visant à augmenter la croissance touristique cette année a été de diminuer la T.V.A qui est aujourd’hui à 6,5% au lieu de 19% pour les séjours.

Les révolutions du monde arabe ou encore les risques nucléaires au Japon contribuent à faire de la Grèce une destination prisée cette été. Cette baise de la T.V.A et la suppression des taxes aéroportuaires aideront sans doute les futurs vacanciers à se diriger sans problème vers la Grèce.

En 2012, c’est l’Everest !

Il y a certaines choses qui ne s’achètent pas. Pour l’Everest, il y a désormais Terre D’aventure. Le voyagiste initiera dès 2012 une série d’expéditions vers la plus célèbre des chaînes de montagnes : l’Himalaya ! Son plus haut sommet, qui culmine tout de même à 8848 mètres, a pour nom l’Everest.

Toujours plus haut

Une ascension vers les sommets rendue possible par des passionnés qui tentèrent pour la première fois l’expérience en 1992. Ces trois clients privilégiés (et, on peut l’imaginer, issus d’une sélection draconienne), accompagnés de deux guides locaux, eurent la chance de toucher du bout des doigts le ciel tibétain. Un exploit renouvelé depuis par des centaines de globe-trotters, mais qui constituait à l’époque un pas initiateur vers un nouveau tourisme : celui de l’aventure en toute liberté.

Le premier escaladeur de l'Everest

67 ans après

Les puristes pardonneront volontiers la mauvaise qualité du cliché, qui, en effet, date de l’an de grâce 1953. Pour les autres, il faudra recadrer dans le temps l’exploit de l’homme ci-représenté. Entre la guerre d’Indochine et celle de Corée, Sir Edmund Hillary s’est faufilé à travers les pentes abruptes d’une montagne et qui n’était autre que l’Everest. En compagnie du Sherpa Tensing, le Néo-Zélandais fut le premier aventurier à atteindre le toit du monde, bien que l’on puisse supposer que de nombreux Tibétains aient réalisé cette prouesse avant lui.

Les paysages du Tibet

Frénésie aventurière

Alors que le vingt-et-unième siècle avait un temps semblé imposer l’oisiveté comme le maître mot de la planète tourisme, les expéditions au bout du monde, en pleine nature, semblent se refaire une jeunesse, reconquérant le coeur des voyageurs, de 7 à 77 ans. A ceci près que du 2 avril au 31 mai prochains, l’excursion ne sera pas à portée du premier venu. Six clients triés sur le volet devront s’acquitter d’une coquette facture de 45 500€ avant de pouvoir prétendre réaliser l’exploit. A ce prix, l’oxygène est fourni, au même titre qu’un Sherpa pour chacun. Pour le reste, l’ascension requerra, comme à l’accoutumée, d’excellentes qualités physiques, à savoir de l’endurance, de la puissance et de la résistance aux conditions extrêmes. Le mental jouera lui aussi un rôle déterminant : ces 6 héros d’un nouveau genre devront jouer d’abnégation et d’une grande motivation, pour marcher sur les traces de l’illustre Hillary.

Pour mener tout ce petit monde vers l’apogée d’une vie, un coordinateur chef d’équipe nommé Laurent Vivien-Raguet. A ses côtés, sept Sherpas, dont trois ont déjà escaladé l’Everest dans son intégralité. Pour en savoir plus, il suffit de vous rendre sur le site Internet dédié au projet.

Vente-privée.com : Disneyland à prix cassés

Au pays de Mickey et de ses amis,  les prix des séjours féériques sont revus à la baisse du 21 au 24 mars sur vente-privée.com, de quoi ravir les grands comme les petits.

Mickey

Comme dans la publicité, vous pourrez annoncer fièrement à vos enfants une petite escapade à Disneyland juste avant qu’ils vous crèvent les tympans de cris de joie en guise de remerciements. Oui, les billets sont en promotion. Ainsi vous pourrez prendre un passeport à l’année pour 92 € au lieu de 139 € ou encore assister à des dîners-spectacles à 27 € au lieu de 59 €. Pour ceux qui veulent se plonger quelques jours dans cet univers, sachez que 3 jours / 2 nuits dans l’un des hôtels du parc à thème vous coûteront 310 € par personne avec la gratuité pour les enfants de moins de 7 ans.

Toutes les informations complémentaires sur le site de vente-privée

Mondial du tourisme : le monde s’invite à Paris

Entre couleurs, saveurs , cultures et folklores des quatre coins de la planète, le monde s’expose à Paris jusqu’au 20 mars 2011. Le rendez-vous est donné au Parc des Expositions de la Porte de Versailles aux professionnels et aux particuliers pour promouvoir des destinations et des concepts de voyage pour tous les goûts durant ce mondial du tourisme.

Plus de 450 exposants tiennent en ce moment leurs stands. Les tours opérateurs (Fram, Marmara, etc.), les compagnies aériennes (Air Asia, Turkish Airlines entre autres), les offices du tourisme de divers pays, les professionnels de l’hébergement et les douanes, tous les acteurs du tourisme sont présents pour renseigner les voyageurs et leur donner des idées pour leurs prochaines vacances.

Des espaces dédiés sont mis à l’honneur :  les stands de voyages insolites proposent différents concepts comme la Soirée bus, la ferme aventure-nuits insolites, Parisien d’un jour-Paris Greeter ; le Village conseils s’attache à renseigner les touristes afin de leur éviter les arnaques et orienter chaque personne vers le voyage qui lui convient comme le CETO, Association des tours opérateurs ou encore l’Association Tourisme et Handicaps  et bien d’autres ; le pôle du tourisme responsable s’attache à sensibiliser les voyageurs à la préservation de l’environnement et au respect des cultures locales ; un grand espace thalasso  s’expose pour renseigner tous les amoureux des voyages ayant trait aux soins et au bien-être, sans oublier l’espace gay et lesbien qui présente les acteurs du tourisme gay et gay-friendly.

Plusieurs animations dynamisent ce salon. Des écrivains spécialisés dans le voyage viennent présenter leurs ouvrages aux journalistes de France Info, devant un public curieux, des groupes musicaux introduisent les rythmes de leur pays sur une scène spécialement prévue à cet effet et les stands de nourriture du monde attirent les visiteurs en masse.

Nous ne pouvions assister à ce mondial du tourisme sans aborder la question du tourisme au Maghreb, récemment secoué par une vague révolutionnaire, ou encore les catastrophes naturelles et nucléaires qui bouleversent le Japon.

Les professionnels du voyage en Tunisie et en Égypte tentent de relancer un tourisme qui a été bien moribond dans leur pays durant plusieurs semaines de désertion due aux risques sécuritaires. On nous assure que tout va bien, que tout rentre dans l’ordre et que les touristes reviennent lentement mais sûrement. En Égypte, la place Tahrir devient un symbole, un lieu de pèlerinage pour toute personne éprise de liberté. Elle est exploitée pour attirer les touristes qui veulent sentir les ondes positives et enthousiasmantes d’une liberté fraichement acquise.

Quant au Japon qui devait initialement s’exposer, un grand mur blanc fait office d’accueil. Pas de stand, pas de représentant du Japon, le message est clair : le Japon est en deuil. Ce mur blanc à lui seul transmet une forte émotion aux visiteurs du salon qui sont invités à inscrire un message de soutien au peuple japonnais qui est en train de vivre l’un des pires moments de son histoire. Très vite le mur se noircit de messages de soutien dans lesquels on loue leur grand courage et leur sang froid.

Vous l’aurez compris, un mondial du tourisme riche en animations et en émotions.

Nous mettrons en ligne très prochainement le reportage et les photos que notre équipe a réalisé sur le salon.

JO 2012 : réservez vos billets !

C’est maintenant ou jamais ! Depuis ce matin, la billetterie officielle des Jeux de Londres 2012 est ouverte à tous ceux qui seront, du 27 juillet au 12 août de l’année prochaine, les spectateurs d’un événement planétaire qui n’a lieu que tous les quatre ans : les JO d’été.

En 2000, Sydney avait organisé les JO

Réserver efficace

Ce qui fut valable pour les précédentes olympiades le sera d’autant plus pour l’échéance londonienne. Tout le monde aura à cœur d’obtenir un sésame malheureusement disponible en quantité limitée : des places pour assister aux cérémonies ou encore aux épreuves. Comme le hasard ne fait pas tout, avant de réserver vos tickets sur le site officiel ou grâce à l’agence de voyages officielle de ces Jeux Olympiques, voici quelques conseils qui pourraient même vous permettre d’accéder au très prisé Club France, où vous aurez peut-être la chance de vous entretenir avec des athlètes de la délégation tricolore.

Dans un premier temps, comment allez-vous vous rendre à Londres ? Si vous privilégiez la voie aérienne, n’oubliez pas notre comparateur de vols. Dans le cas où vous opteriez pour l’Eurostar (un moyen de transport qui permet d’effectuer le trajet Paris-Londres en 2 heures et 30 minutes), sachez que les réservations s’ouvriront en juin prochain.

Varier les plaisirs

Quand on aime, on ne compte pas : les JO, ce sont pas moins de 26 sports qui offrent un éventail de 39 disciplines déclinées en 645 sessions, certaines se déroulant dans des cadres privilégiés (le beach-volley à Buckingham Palace, par exemple). Pourtant, il vous faudra faire un choix. Or, choisir, c’est renoncer. C’est pourquoi, dans votre quête de places rares et donc assez onéreuses (quoique l’on en trouve à partir de 20£), il vous faudra alterner les épreuves (ne vous bornez pas sur une discipline particulière, même si l’athlétisme et la natation sont les sports les plus suivis au cours de ces deux semaines de compétition) et parfois préférer les qualifications aux finales.

Attention, à l’image des ventes aux enchères, commander des billets n’est pas un jeu ! Il faudra non seulement vous acquitter des frais contractés, mais aussi prévoir un budget transport assez conséquent pour vous déplacer d’une enceinte à l’autre. En effet, certaines épreuves concomitantes dans le temps ne le sont pas dans l’espace ! En d’autres termes, vous devrez vous déplacer pour suivre un match de football après une séance athlétisme. Quoi qu’il en soit, ne perdez pas de vue le calendrier des épreuves, que vous pourrez consulter sur le site officiel de Londres 2012.

Bonne chance aux Bleus !

C’est au programme

C’est sûr, vous n’aurez que l’embarras du choix pour encourager les athlètes français. Dès le 29 juillet, la génération vieillissante mais toujours aussi solide des Experts entrera en compétition. Les frères Gille, Nikola Karabatic, Thierry Omeyer et consorts feront tout pour asseoir encore un peu plus leur domination sur la planète handball.

Le lendemain, 30 juillet, vous pourrez suivre les exploits de la « guêpe » Laura Flessel et de sa compatriote Maureen Nissima à l’épée.

Auparavant, durant toute la première semaine (à compter du 28 juillet), vous aurez certainement suivi les exploits de nos nageurs. Camille Lacourt en dos, Alain Bernard et Yannick Agnel en nage libre… et pourquoi pas le retour de Laure Manaudou, reine des jeux d’Athènes 2004.

Le deuxième semaine marquera notamment le début des épreuves de judo, à partir du 3 août. En catégorie poids lourds, ne manquez pas l’ultra-favori, Teddy Riner. Le même jour, nos gymnastes entreront en piste. En chef de file, Thomas Bouhail tentera de surfer sur la vague de son succès aux championnats du monde de Rotterdam, qu’il a brillamment dominés de la tête et des épaules, en novembre dernier.

Pour conclure cette quinzaine  sur une dose d’adrénaline, le vététiste Julien Absalon tentera d’empocher un nouveau titre olympique. Pour lui, le jour J sera le 12 août.

Alors que toute notre équipe s’associe pour encourager les athlètes tricolores, il ne reste qu’à vous déclamer l’éternel refrain que vous entendrez presque incessamment : à vos marques, prêts, partez ! Pour vous aider dans vos démarches, quoi de mieux que notre guide de Londres, fraîchement publié ?

Séisme au Japon : le bilan provisoire

1600 morts pour autant de disparus, et des dégâts estimés à plusieurs milliards de yens, la devise nippone. Les chiffres sont formels et font froid dans le dos, mais les statistiques sont ce qu’elles sont. Et que dire quand les éléments s’en mêlent ?

Après la terre, c’est la mer qui fait des siennes. Des tremblements de terre suivis de tsunamis à répétition, un tableau qui a tout d’une scène d’apocalypse. Ce matin, le Japon s’est à nouveau levé plein d’amertume, pour compter ses défunts et ses disparus. Après ce séisme de magnitude 8,9 et les nombreuses répliques qui s’en sont suivies (certaines à plus de 7 sur l’échelle de Richter), tous les yeux sont désormais tournés vers un risque imminent qui porte un nom : le nucléaire.

Le site de Fukushima

La menace Fukushima

Dans le nord-est du Japon, certains complexes ont en effet subi le contrecoup des secousses sismiques, qui ont notamment frappé de plein fouet trois réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima. Le premier d’entre eux avait déjà donné des signes de faiblesse hier, au courant de la journée. Après lui, ce fut au tour du numéro 3 d’entrer dans le ballet des explosions. La défaillance des systèmes de refroidissement menace à présent le réacteur numéro 2, qui pourrait surchauffer et connaître le même sort que ses deux jumeaux, à savoir des explosions dues à l’hydrogène qui s’en échappe. Si le risque de fuites radioactives reste minime, les autorités considèrent toutefois le danger comme réel et le classifient à l’échelon 4 sur une échelle qui en compte 7.

Le Japon à l’arrêt

Conséquence directe d’un pays qui tourne au ralenti, la bourse japonaise plonge vers la zone rouge. Avec des baisses qui avoisinent les 10%, le Nikkei et ses indices apparentés promettent déjà un désastre financier à l’échelle mondiale. Il faut dire que les Japonais sont unanimes : c’est maintenant ou jamais qu’une nation doit déployer, à l’unisson, tous les efforts nécessaires pour éviter la propagation des maladies (le port de masques est de rigueur) et pour retrouver les disparus qui pourraient encore survivre tant bien que mal à l’heure qu’il est.

Sans l’instinct d’une colonie de fourmis mais avec une détermination sans faille, les Japonais s’organisent comme ils peuvent et pour autant, ils semblent dépassés par les événements. Leur quotidien est fait d’une spirale de désillusions, au beau milieu d’un chaos qui témoigne d’une catastrophe naturelle considérée comme la pire que le Japon ait connu.

Quant aux mondiaux de patinage, programmés du 21 au 27 mars et dont la tenue fut longtemps compromise à l’issue des premières secousses, ils sont finalement annulés. Comme dirait Thierry Roland, le sport est quelque chose de pas bien grave, mais la discipline n’est pas encore parvenue à dépasser les forces de la nature. Et quoi de mieux que des tons monochromes pour décrire la détresse d’une population meurtrie qui n’en a plus grand-chose à faire de ses véhicules ?

Elle est mal garée, votre bagnole !

La France solidaire

De son côté, la France a envoyé 14 tonnes de matériel et des équipes de secours, qui ont décollé au cours de la nuit (2 heures à Paris) de l’aéroport Roissy Charles-de-Gaulle. Par ailleurs, il est fortement recommandé à tous les ressortissants français de quitter au plus vite le territoire nippon.

Pour la rédaction de PartirDemain, c’est l’occasion d’adresser un message de soutien à tout le peuple japonais. Nos pensées vont donc aux familles des défunts et des portés disparus, ainsi qu’à tous ceux dont les proches ont payé de leur vie cette catastrophe sans précédent.

Séisme à Tokyo : magnitude 8,9 !

La terre ne nous remercie pas toujours comme on l’espérerait. Les Japonais avaient déjà pleuré leurs compatriotes qui avaient payé de leur vie le tremblement de terre de Kobe, mais cela faisait 140 ans que notre planète n’avait pas sévi ainsi, au point de tenir des millions de personnes à sa merci.

Les Nippons viennent d’en faire la douloureuse expérience, ce matin. Il était environ 7 heures à Paris lorsqu’un séisme a frappé le nord-est du pays. Sa magnitude a été évaluée à 8,9 sur l’échelle de Richter, de quoi lui attribuer le qualificatif de dévastateur. Grâce à des appareils de mesure instantanée, l’Institut Américain de Veille Géologique (abrégé « USGS » dans la langue de Shakespeare) a tiré quelques conclusions du drame : l’épicentre se trouverait à quelques 25 kilomètres sous terre, sur l’île dénommée Honshu.

Aucune chance pour cette route

Le Japon pris de court

Dans la foulée d’une réplique à 7,4 sur cette même échelle de Richter, un bilan a été dressé. Encore provisoire, il fait état de 19 morts et d’un grand nombre de disparus. En conséquence, tous les aéroports de Tokyo (Narita, Haneda et Sendai) ont été immédiatement fermés. Peine perdue pour qui souhaiterait se rattraper avec le train : tous les transports ferroviaires ont été suspendus dans la foulée. Tokyo, une capitale meurtrie qui s’est fait bien plus que des sueurs froides, alors que ses immeubles les plus emblématiques, construits selon des normes parasismiques, ont résisté deux minutes durant, sans toutefois rompre. Évacués dans l’urgence, leurs résidents ont également été témoins d’incendies qui ont fait des ravages dans le quartier d’Odaiba, situé à quelques encablures du port.

Un futur proche au conditionnel

Le danger n’est toujours pas écarté et l’on craint désormais un tsunami (typhon asiatique). L’agence responsable des prévisions météorologiques au Japon a même suggéré que les pays voisins (Russie, Philippines, Indonésie) pourraient également subir le contrecoup de ce qui s’apparente à l’une des plus grandes catastrophes naturelles que le Pacifique ait jamais connu.