Une avancée pour la communauté trans-genre : le gouvernement australien leur reconnait désormais le droit de choisir leur sexe sur leur passeport.
Voici venir la fin des innombrables humiliations aux postes de contrôle des aéroports pour la communauté trans-genre. Après des procès coûteux aux quatre coins du monde et un rapport de la commission sur les droits humains datant de 2009, l’Australie est donc le premier pays au monde à autoriser ses ressortissants transsexuels à choisir librement le genre inscrit sur leur passeport.
« Femme », « homme », « indéterminé » : que la personne ait effectué ou non une opération chirurgicale, le choix sera donc possible sur simple lettre d’un médecin.
Plus d’arrestations aux aéroports pour les personnes dont le genre ne correspondait pas à leur document officiel de voyage : une avancée dont se félicite la sénatrice Louise Pratt, elle-même en couple avec un compagnon né femme.
Pendant ce temps, la France se heurte encore à la question des genres. Dernier exemple en date : la récente affaire des manuels scolaires qui listaient côte à côte femmes, hommes et « indéfinis », au grand dam d’une partie de la classe politique.