A peine plus d’un an après l’éruption de l’Eyjafjallajökull, c’est un autre volcan au nom imprononçable, le Grimsvötn qui est entré en éruption dimanche 22 mai, occasionnant la fermeture de l’espace aérien islandais et plongeant les villages alentour dans l’obscurité. Le scénario catastrophe du mois d’avril 2010 va-t-il se répéter ?
Si aujourd’hui, le trafic est toujours perturbé en Islande, au Groënland et en Norvège, aucune perturbation n’est à déplorer en France. Le nuage de cendres est pourtant attendu dans notre ciel jeudi 26 ou vendredi 27 mais les experts estiment qu’il y a peu de risques qu’il provoque une paralysie totale du trafic aérien.
Selon l’agence de météorologie islandaise, la colonne de fumée qui s’élève au-dessus du volcan a atteint 25km de haut, mais la situation est en voie d’amélioration. L’aéroport de Keflavik, le principal d’Islande, pourrait rouvrir dans la soirée.
Le Grimsvötn est situé dans le sud-est de l’île, sous le plus grand glacier d’Islande. C’est l’un des plus actifs du pays. Sa dernière éruption remonte à 2004.
En avril 2010, l’éruption du volcan Eyjafjallajökull avait plongé le transport aérien mondial dans un chaos de plusieurs semaines et entraîné l’annulation de 100 000 vols. 8 millions de passagers avaient été bloqués.