Après le Maghreb, c’est le Moyen-Orient qui entre dans la danse ! Depuis deux jours, un État insulaire du golfe persique connaît à son tour un soulèvement de la rue. Récemment frappée par de telles manifestations, la Jordanie a déjà pleuré plusieurs morts après des affrontements avec les forces de l’ordre. Elle passe désormais le témoin à l’une des nations les plus en proie à l’instabilité politique et sociale : Bahreïn.
La Tunisie et l’Égypte, catalyseurs et fers de lance d’une révolte massive qui implique désormais des millions de personnes, ont donc été imitées dans leur révolte populaire. Ce mardi, ils ont été des milliers de Bahreïnis à se rejoindre sur la plus grande place de la capitale, Manama. Comme leurs homologues égyptiens, tunisiens et jordaniens, ils ont fait face à des forces de sécurité étrangement passives, jusqu’à prendre possession des lieux. Dans leurs revendications, deux d’entre eux ont d’ailleurs perdu la vie.