La Statue de la Liberté, porte d’entrée et symbole des États-Unis, devrait rouvrir ses portes le 4 juillet prochain, lors de le Fête Nationale américaine. Lors du passage de l’ouragan Sandy, le site avait été détruit en grande partie mais sans affecter, et c’est une chance, la statue en elle-même.
La Statue de la Liberté, symbole de l’Amérique libre, rouvrira ses portes lors de la fête nationale américaine le 4 juillet. Le lieu qui accueille chaque année plus de 3 millions de touristes était fermé depuis 8 mois suite au passage de l’ouragan Sandy le 29 octobre dernier. Avec plus de 93 mètres de haut et 200 tonnes, la statue s’impose sur l’île de Liberty Island au sud de Manhattan. Le lieu abrite un musée consacré à l’immigration qui avait fermé ses portes lors du passage de Sandy. La montée des eaux, due à l’ouragan, avait inondé le site de 4 hectares à plus 75 % avec des endroits sous l’eau à plus 1,5 mètres.
La statue en soi n’a pas été touchée mais son site a subi des dégâts importants. Les deux embarcadères ont volé en éclats, les réseaux électrique et de téléphone ainsi que les pavés et les sentiers ont été détruits par le vent. Le monument avait été offert par la France aux États-Unis, en signe d’amitié et pour célébrer le centenaire de leur indépendance du 4 juillet 1776. Elle avait été conçu par Auguste Bartholdi, assisté par Gustave Eiffel et elle est depuis 1984, sur la liste du patrimoine mondial.
La statue représente une femme, vêtue d’une robe ample et qui porte une couronne comportant sept points pour les sept continents. Dans sa main gauche, elle tient une tablette où est gravée la date de l’Indépendance américaine et dans sa main droite, une torche. Au pied de la statue se trouvent des chaines brisées qui symbolisent la liberté.
Le lieu était une véritable porte d’entrée pour les étrangers de tout pays. Les immigrants étaient accueillis dans la baie où ils transitaient avant d’être acceptés sur le continent. Cet endroit servait donc à sélectionner les immigrant et à repousser ceux qui était indésirables avant qu’ils ne posent un pied sur New York. Le lieu était en effet interdit aux malades contagieux, polygames, prostituées, anarchistes, indigents, Chinois, Japonais et aux analphabètes. Pendant la seconde guerre mondiale, le lieu est laissé à l’abandon et devient par la suite le musée de l’immigration.
Cependant, si vous n’avez pas les moyens d’aller à New York, vous pouvez toujours aller vous balader sur le Pont Mirabeau, à Paris, pour admirer la mini Statue de Liberté et faire comme si vous y étiez, ou presque…