Scanner corporel : fin d’une polémique ?

La dernière innovation de l’Administration à la Sécurité des Transports américaine (TSA) devrait apaiser le climat de tension engendré par l’apparition des scanners corporels dans les aéroports internationaux.

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A gauche: scanner utilisant la technologie AIT. A droite: écran test du nouveau scanner ATR.

Le tollé avait été immédiat et la polémique, violente. Pudeur malmenée, violation de la vie privée, questionnements légaux, recel de photos indiscrètes : l’introduction dans les aéroports des premiers scanners déshabillants en 2008 avait soulevé bien des réactions.

La TSA a annoncé mercredi l’installation progressive de nouveaux scanners dans les aéroports nord-américains. Le nouveau matériel, équipé de la technologie Automated Target Recognition (ATR), permet  désormais aux passagers de voir à l’écran ce qu’examineront les agents de la TSA : une silhouette générique grise, unisexe, où la présence d’objets dangereux est signalée par un simple rectangle orange.

L’abandon de la technologie à ondes millimétriques (AIT), trop révélatrice, devrait être progressivement généralisé au reste du monde.

Il est toutefois à noter qu’aucun de ces deux types de scanners ne peut détecter les nouvelles bombes internes – implantées dans l’estomac d’un kamikaze potentiel et déclenchées par l’injection d’un composé chimique – qui sont à présent le mode d’action favorisé par les groupes terroristes.

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